Au domaine de Candie, Toulouse Métropole produit son propre vin. Un domaine converti au bio en 2014 et dont il est possible de goûter les cuvées qui en sont issues en se rendant sur place, à la boutique.
Saviez-vous que la métropole toulousaine était productrice de vin ? C’est l’une des particularités de la ville, qui dispose d’une régie agricole gérant depuis 1975 200 hectares de foncier, dont 25 de vignobles. Situé au sud-ouest de Toulouse, entre le quartier Saint-Simon et Portet-sur-Garonne, le domaine de Candie comprend à la fois un château du XIIe siècle, des bâtiments agricoles et des vignes. Surtout, depuis 2014, toute la production est labellisée bio.
Une fierté pour Martine Susset, élue en charge de l’environnement à la Métropole : « Une fois qu’on change les méthodes et qu’on suit un certain nombre de règles, cela ne pose pas de problème », assure-t-elle. Le domaine joue aussi pleinement la carte du terroir : « La récolte est essentiellement manuelle et toute la préparation est réalisée sur place » par les six salariés, dont quatre ouvriers agricoles. De quoi attirer des étudiants en agronomie et même des élèves en école hôtelière. Le jus de raisin comme les vins sont ensuite utilisés pour les préparations de plats en sauce à la cuisine centrale ou servis à table pour le restaurant senior également géré par la ville.
Labellisé IGP Comté Tolosan, le vin rouge est celui qui est le plus monté en gamme, même si le blanc rencontre « pas mal de succès » de l’avis de l’élue. Quant aux particuliers, ils sont invités à venir déguster sur place, à la boutique. Cette dernière est la seule à même de leur vendre ce vin ne concurrençant en rien les producteurs privés. Et pour les plus curieux, il sera possible de découvrir ce lieu le 9 septembre prochain à l’occasion de la fête des vendanges.
Grégoire Souchay
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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