La création et l’imagination sont les principales qualités des artistes. Et cela tombe à point nommé dans une nouvelle ère où l’enjeu principal du milieu culturel est sa réinvention. Afin de pallier la fermeture administrative de nombreux lieux de diffusion, une multitude d’idées émergent… pour que la culture reste accessible. Des plus lumineuses au plus insolites. Jugez plutôt…
Comment permettre à des teuffeurs en mal de rave parties de renouer avec leur musique favorite et à des Dj’s en manque de pratique de tâter de la platine ? À Berlin, le collectif Fhainest a trouvé la solution. Aménager un “party bus” dans lequel des artistes techno mixent, suivi de cyclistes venus écouter le set. Ce nouveau concept de “Rave and ride” a fait des émules puisque la pratique s’est développée en Angleterre et même en France, à Strasbourg plus précisément. Des déambulations pas toujours autorisées par les autorités… Histoire de garder l’esprit des rave parties sauvages.
Même si les street artistes ont l’habitude de travailler seuls et à couvert, les différents confinements les ont également contraints à stopper leur production à l’air libre. Cependant, certains ont continué à produire et ont trouvé le moyen de diffuser leurs réalisations. À l’image de Rafamon, une artiste brésilienne qui a projeté son travail sur un mur de la ville de Rio, situé en face de chez elle. Ainsi, comme si elle avait été faite sur place, son œuvre est visible de la rue par les passants.
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Les plus petits aussi ont droit d’accéder à la culture. Et pour eux, cela se traduit souvent par des histoires. Aux États-Unis, les stars d’Hollywood se sont d’ailleurs mobilisées pendant le confinement pour leur apporter cet intermède culturel en enregistrant des vidéos sur lesquelles ils lisent leurs livres pour enfants favoris. Lancée par les actrices Jennifer Garner et Amy Adams, la page Instagram @SaveWithStories regroupe de nombreuses publications où leurs comparses Liv Tyler, Drew Barrymore ou Kate Winslet, entre autres, narrent les plus grands contes classiques comme “Le Petit chaperon rouge” et “Boucle d’or et les trois ours”, mais aussi des histoires plus confidentielles issues de leur collection.
On connaissait les visites virtuelles diffusées par la plupart des musées, mais celle de la galerie Hastings Contemporary, située à Hastings, au Sud de l’Angleterre, est un peu plus originale. En effet, elle offre la possibilité aux internautes de déambuler parmi les œuvres présentées, à l’aide d’un robot de télé-présence à roulettes télécommandé. Piloté par le conservateur et capable de réunir plusieurs personnes en visioconférence, il permet de faire la visite de la galerie, spécialisée dans l’art contemporain, en temps réel. C’est grâce à un partenariat avec le Bristol Robotics Lab que cet outil de visite à distance a pu être conçu. Il était d’abord destiné aux personnes handicapées ou âgées ne pouvant pas se rendre sur place, mais le confinement, durant lequel il a été éprouvé, a précipité sa mise en place.
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