Mis à jour le 19 avril 2022.
Pour faire face à la flambée des prix à la pompe, le gouvernement a appliqué une remise de 15 à 18 centimes par litre sur tous les carburants, depuis le 1er avril. La mesure durera quatre mois. Le prix du sans-plomb est ainsi redescendu en dessous des 2 euros. Pour limiter les dépenses, le Journal Toulousain a fait, de son côté, le tour des stations-essence de Toulouse pour repérer celles où le carburant est le moins cher.
En s’affichant à 1.860 euros en moyenne à la pompe, le Diesel repasse au-dessus des prix de l’essence. Le sans plomb 95 lui reste à 1.798 euros le litre en moyenne.
Pour faire le plein à moindre coût, le Journal Toulousain a parcouru les différentes stations-service de Toulouse, intra muros, pour vous indiquer les prix les plus bas à la pompe. En ce qui concerne le gazole, c’est à la station Esso Express, Avenue Yves Brunaud, que vous trouverez le moins cher, puisqu’il s’affiche à 1.819 euros le litre. Une affaire en comparaison des 2.161 euros le litre à la station Avia, située au 68 route de Revel.
Pour les automobilistes à la recherche d’essence, c’est à la station Total, 104 avenue de Grande Bretagne, qu’il faut se rendre pour le Sans-plomb 95-E10. Il y est vendu à 1.696 euros le litre, contre 1.873 euros le litre à la station Avia de la route de Revel.
Le Sans-plomb 95 classique lui, est meilleur marché à Intermarché, du 138 avenue de Fronton où il s’affiche à 1.769 euros le litre. A l’inverse, il est à 1.814 euros le litre au Carrefour Market situé au 6 rue Claudius Rougenet à Toulouse.
Enfin, le Sans-plomb 98 est le moins cher, à 1.806 euros le litre, à la station Total (104 avenue de Grande Bretagne). En revanche, la station Avia de la route de Revel, l’affiche à 1.977 euros le litre.
Au-delà de la simple recherche de la pompe la moins chère, les automobilistes ont la possibilité de réduire encore leurs dépenses de carburant. Soit en ayant recours à l’écoconduite, c’est-à-dire l’adoption de gestes simples qui permettront à leur véhicule de moins consommer. Soit en transformant leur voiture et en la passant au bioéthanol. Mais attention, cela ne fait pas n’importe comment…
Source : Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires