Accueil › Occitanie › Haute-Garonne › Toulouse › Une vente de “colis mystères” est organisée à Labège

Une vente de “colis mystères” est organisée à Labège

Severine Sarrat

27 février 2024 - 12:33

Du 29 février au 2 mars prochain, une vente éphémère de “colis mystères” est organisée au centre commercial de Labège 2. Il s’agit d’acheter, au kilo, des colis perdus ou non distribués dont vous ne connaissez pas le contenu.

Vous pourrez peut-être tomber sur un trésor ! C’est tout l’intérêt des ventes éphémères de “colis mystères”, organisées par la société du même nom. Mon Colis Mystère, basée dans le Sud toulousain, achète des paquets perdus ou non distribués à des plateformes logistiques de commerce en ligne, pour les revendre ensuite au kilo, lors d’événements ponctuels. Ce sera le cas du 29 février au 2 mars prochain, à partir de 9h30, au centre commercial Labège 2, où les clients pourront acheter des colis pour 14 euros le kilo. Mais attention, les acquéreurs ne pourront pas connaître leur contenu avant d’en être propriétaires.

Une expérience ludique

Des emplettes à l’aveugle qui séduisent toujours plus de clients. Dans l’Ariège, deux tonnes de paquets ont été écoulées en trois heures, lors de la dernière vente éphémère. À Labège, « on attend entre 500 et 1 000 personnes par jour », indique la société Mon Colis Mystère.

Vous pouvez sous-peser les paquets, les secouer, en analyser la forme, tâter la texture… pour mettre toutes les chances de votre côté, mais vous ne saurez ce que vous avez acheté qu’après paiement. Certains seront heureux d’ouvrir leur colis et d’y découvrir des vêtements, des drones, des appareils high-tech ou de l’électroménager, quand d’autres découvriront des perruques, des sex-toys ou des livres… Mais quelle que soit la surprise à l’ouverture, l’expérience est grisante.

Une tendance qui devrait se développer puisque, depuis la loi anti-gaspillage de janvier 2022, la destruction des invendus non-alimentaires est interdite. De plus, comme l’assure Mon Colis Mystère, « sur 10 livraisons Amazon, 3 sont perdues ».

Partagez avec vos proches

Commentaires

Severine Sarrat

Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.

Voir les publications de l'auteur