La ville de Bourges a été choisie comme Capitale européenne de la culture 2028, au détriment de Montpellier, ce mercredi 13 décembre.
Le suspense a pris fin ce mercredi 13 décembre en fin de journée. La ville de Montpellier et son agglomération, qui espéraient décrocher le prestigieux label de Capitale européenne de la culture 2028, ont été déçues. Le jury européen a préféré la candidature de Bourges, qui partagera ce titre avec deux autres villes, Ceské Budějovice en République Tchèque et Skopje en Macédoine du Nord.
« Les débats entre nous ont été intenses et profonds, car le niveau des candidatures était exceptionnellement élevé », a déclaré la présidente italienne du jury européen, Rossella Tarantino. Le jury a tranché en faveur de Bourges, dont « la candidature à taille humaine » a séduit avec l’ambition de créer une Cité européenne des artistes et des auteurs. Un projet qui met l’accent sur le soutien aux acteurs culturels.
Bourges devient ainsi la cinquième ville française à obtenir le titre de Capitale européenne de la culture, après Paris, Avignon, Lille et Marseille. Ce dispositif, lancé en 1985, vise à stimuler le tourisme culturel et à promouvoir des événements culturels d’envergure. Quant à Montpellier, la déception est certaine, mais le président de la métropole, Michaël Delafosse (PS), s’était montré optimiste, en début d’année, quant aux leçons tirées et à l’unité créée au sein du territoire autour de cette candidature.
La délégation héraultaise voit ainsi s’évanouir son rêve de devenir le centre culturel européen en 2028. L’association Montpellier 2028 a fédéré un territoire étendu à 154 communes, mais n’a pas su convaincre le jury européen. La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, avait déjà laissé présager cette décision lors de sa visite récente dans l’Hérault, en soulignant la richesse culturelle déjà présente dans la région.
Bien que les projets artistiques pour 2028 aient suscité de l’intérêt, le label de Capitale européenne de la culture vise notamment à soutenir le développement des politiques culturelles locales. Il semble que Montpellier n’a pas montré avoir besoin de cette impulsion.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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