L’opéra Orchestre National Montpellier vient de nommer son nouveau directeur musical. C’est le chef américain Roderick Cox qui endossera ce nouveau rôle. Il devient donc le plus jeune chef permanent à la tête de l’Opéra depuis sa création.
L’Opéra Orchestre National Montpellier à un nouveau directeur musical. Le chef américain Roderick Cox va succéder, Michael Schønwandt qui fut son chef principal de 2015 à 2023. Avec cette nomination, Roderick Cox endosse pour la première fois le rôle de Directeur musical d’un orchestre national. Avec ce nouveau rôle, il devient également le plus jeune chef permanent à la tête de l’Opéra Orchestre national de Montpellier depuis sa création en 1979. Sa prise de fonction sera effective en septembre 2024.
Lauréat du Prix de direction Sir Georg Solti 2018, il s’est déjà illustré à la tête de prestigieux orchestres internationaux. Il a par exemple dirigé l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre Symphonique de Boston ou encore celui de Philharmonique de Los Angeles.
« C’est une nouvelle positive et hautement enthousiasmante. Ce jeune chef d’orchestre américain de grand talent nous accompagnera avec brio, j’en suis sûr, vers l’un de nos grands objectifs : faire de Montpellier une des capitales européennes de la musique », s’est réjoui Bernard Serrou, Président de l’Opéra Orchestre. « Avec sa nomination, nous faisons d’abord le choix de l’excellence musicale, mais aussi celui de l’émergence », ajoute Valérie Chevalier, Directrice générale de l’Opéra Orchestre. « Sa carrière en plein essor international sera un formidable atout pour faire rayonner notre institution et poursuivre le travail sur l’élargissement de nos publics », poursuit Valérie Chevalier.
En plus de son post, Roderick Cox s’engage en faveur de l’éducation et de l’accès à la musique classique. Il a par exemple lancé The Roderick Cox Music Initiative en 2019 dans le Minnesota. Ce programme de formation vise à soutenir financièrement de jeunes musiciens américains issus de la diversité pour démarrer leur carrière.
Luca Sarges
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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