La descente à la demande est possible sur le réseau de bus à Montpellier à partir de ce mardi 1er juillet. On vous explique comment ça marche.
Comme Tisséo à Toulouse, TaM a décidé de proposer le service de descente à la demande. Un dispositif qui entre en vigueur dès ce mardi 1er juillet. Ainsi, « tout voyageur en situation de vulnérabilité » peut désormais « demander à la conductrice ou au conducteur de descendre entre deux arrêts, afin de se rapprocher au maximum de sa destination », précisent les transports de l’agglomération de Montpellier. L’objectif : « rassurer les usagers en réduisant les temps de trajet à pied dans les zones peu éclairées ou faiblement fréquentées, en particulier en heures creuses », indique TaM.
C’est pourquoi il sera possible de demander à descendre entre deux arrêts uniquement avant 7h du matin et après 21h. Et les conducteurs devront juger que « les conditions de sécurité sont optimales » avant d’accepter cette demande. « Spécifiquement formés à ce nouveau service, ils sont chargés d’évaluer la faisabilité de chaque demande de descente entre deux arrêts, dans le respect de l’itinéraire habituel de la ligne », fait savoir TaM.
À savoir que ce service de descente à la demande sera disponible toute l’année sur l’ensemble des lignes de bus du réseau qui desservent Montpellier et les communes de la métropole, dont L’Amigo et Le Minibus du Soir, mais également la nouvelle ligne de bustram A. En revanche, la navette Gare Montpellier Sud de France ne fait pas partie du dispositif.
D’après TaM et Montpellier Méditerranée Métropole, la descente à demande « répond à une attente forte des usagers, en particulier des femmes ». D’ailleurs, une fonctionnalité anti-harcèlement va être intégrée à l’appli M’Ticket. Disponible à partir du 25 novembre, elle permettra de déclencher une alerte via un bouton SOS. « Grâce à la géolocalisation, l’endroit précis du signalement sera immédiatement identifié et priorisé auprès du poste de commandement centralisé de TaM. Un contact immédiat avec l’usager sera alors établi via un chat ou appel vocal. Le signalement enregistré pourra ainsi déclencher une intervention rapide », annonce TaM.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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