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Bastien Chalureau condamné à six mois de prison avec sursis : le caractère raciste non retenu

Gala Jacquin

17 janvier 2024 - 08:00

La Cour d’Appel de Toulouse vient de condamner Bastien Chalureau, deuxième ligne du Montpellier Hérault Rugby, à six mois de prison avec sursis. Cependant, elle n’a pas reconnu le caractère raciste de l’agression reproché au rugbyman.

Bastien Chalureau prison sursis — La cour d’appel a condamné le deuxième ligne montpelliérain à six mois de prison avec sursis. © Victor Velter/Shutterstock.com

Ce mardi 16 janvier, la cour d’appel de Toulouse a rendu son verdict. Elle condamne ainsi Bastien Chalureau, joueur de rugby évoluant au poste de deuxième ligne au Montpellier Hérault Rugby et ancien du Stade Toulousain, à six mois de prison avec sursis. Cette sentence fait suite à une agression survenue en janvier 2020 contre deux hommes. Contrairement au premier procès, la cour a cette fois-ci écarté le caractère raciste de l’agression, comme l’indique l’Agence France Presse.

Bastien Chalureau, condamné à de la prison avec sursis

Pour rappel, les faits qui lui sont reprochés remontent au 31 janvier 2020 aux abords du métro des allées Jean-Jaurès à Toulouse. Bastien Chalureau, alors sous contrat avec le Stade Toulousain, accompagné de deux autres joueurs de rugby, Victor Moreaux et Tudor Stroe, aurait croisé Nassim Arif et Yannick Larguet, anciens rugbymen de Blagnac et Colomiers. Des échanges tendus auraient suivi, marqués par des propos qualifiés de racistes tels que “ça va les Bougnouls ?”, déclenchant une altercation entre les sportifs. Bastien Chalureau a toujours reconnu les faits d’agression, mais il a nié avoir tenu des propos racistes.

La décision de la cour d’appel a maintenu la peine de prison avec sursis prononcée lors du premier jugement, mais a abandonné l’accusation de caractère raciste. Le rugbyman n’était pas présent à l’énoncé du jugement, mais son avocat, David Mendel, s’est exprimé devant la presse, affirmant que l’honneur de son client était désormais “lavé”. Il a souligné que la cour avait aligné le droit sur les éléments du dossier, indiquant qu’aucune preuve d’injure à caractère raciste n’avait été établie.

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Gala Jacquin

Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.

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