Récap d’actu. ZFE à Toulouse, Halles de la Cartoucherie, élus toulousains chahutés…

En cette semaine marquée par le week-end de l’ascension, l’actualité a été riche. Le stationnement résident va être rétabli pour les véhicules qui n’y avaient plus accès dans la ZFE de Toulouse, les Halles de la Cartoucherie vont ouvrir le 8 septembre, deux élus toulousains ont été chahutés lors d’une conférence sur la Palestine et les versions divergent…c’est le récap d’actu.

ZFE à Toulouse : le stationnement résident bientôt rétabli pour les véhicules interdits

Depuis janvier 2023, le stationnement résident n’était plus autorisé pour les véhicules classés Crit’air 4 et 5. Les propriétaires de ces véhicules vont pouvoir à nouveau en bénéficier à partir de cet été ou du second semestre 2023.

Le stationnement résident permet aux automobilistes de se garer dans leur quartier à un tarif préférentiel en payant un abonnement, sans passer par les horodateurs. Il avait été supprimé pour les véhicules les plus polluants, interdits de circuler dans la ZFE de Toulouse, qui couvre le centre-ville et une partie de la première couronne.

La municipalité a donc décidé de faire machine arrière au regard du mécontentement des usagers qui disposent d’un pass ZFE pour stationner 52 jours par an avec un véhicule interdit mais qui ne peuvent pas se garer le reste du temps. L’article complet de notre journaliste.

Les Halles de la Cartoucherie ouvriront le 8 septembre à Toulouse

Le sprint final est lancé pour l’ambitieux projet des Halles de la Cartoucherie, dans le quartier du même nom. Les commerces qui y ouvriront se dévoilent petit à petit, et il y en aura pour tous les gouts. De nombreux commerces de bouche seront de la partie avec notamment 11 restaurants occitans de street-food. Un marché verra également le jour.

L’offre de loisirs y sera aussi très importante puisque 800 mètres carré seront réservés à une salle de cours de fitness, un plateau cardio et surtout quatre terrains de squash, avec vue sur l’allée principale des Halles. Une grande salle d’escalade de 2 000 mètres carrés, permettra aux débutants comme aux confirmés de venir s’exercer à la grimpe. Côté culture, une salle de cinéma est à l’étude alors qu’une librairie verra le jour ainsi qu’une salle de spectacle, qui ouvrira ses portes en février 2024, accueillera des concerts, du théâtre, du cirque et des spectacles à la “programmation variée et inclusive” selon Bleu Citron, société de production qui assurera la gestion culturelle des Halles. Pour découvrir l’intégralité des commerces présents aux Halles de la Cartoucherie, c’est ici.

Deux élus toulousains chahutés lors d’une conférence sur la Palestine, les versions diffèrent

Une conférence-débat sur la Palestine a tourné au vinaigre mardi 16 mai à la bourse du travail de Toulouse. Deux élus municipaux ont été pris à partie par des militants pro-palestiniens et ont dû quitter les lieux sous les huées. Parmi les participants à la conférence, se trouvaient Nicole Yardeni, adjointe au maire de la Ville rose et ex-présidente du Crif à Toulouse, et Thierry Sentous, élu en charge du mobilier urbain. Tous deux ont affirmé être venus pour débattre.

Le ton est ensuite monté lorsque Nicole Yardeni a interpellé Salah Hamouri sur son usage du terme « déporté » lorsqu’il raconte son expulsion. « Nicole Yardeni lui a indiqué que le mot n’était pas le bon, mais qu’il avait été expulsé, le terme de “déporté” étant réservé aux personnes ayant été dans les camps de concentration, ou n’en étant jamais revenues », raconte la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme à Toulouse. Chahutés par les présents, les deux élus ont alors été évacués par le service d’ordre.

Mais les versions des faits rapportés par l’élue Nicole Yardeni et par la CGT 31 sont différentes. L’élue estime avoir été « entourée, interpellée, menacée, insultée après une prise de parole parfaitement respectueuse, et finalement bousculée et expulsée avec une violence innommable. »

Mais le secrétaire général de la CGT 31 n’est pas du même avis. « Madame Yardeni a été accompagnée hors de la Bourse du travail sous protection, sans violence, ni coups, ni insultes, ni menaces. Notre service d’ordre l’a même protégée contre les bousculades, provoquées et finement organisées à dessein par le Crif et la LDJ (Ligue de Défense Juive), afin qu’elle gagne la sortie en toute sécurité », appuie Cédric Caubère dans un communiqué. D’après lui, le Conseil représentatif régional des institutions juives de France aurait en effet « organisé des provocations dans la salle pour tenter d’empêcher la conférence de se tenir. » L’article complet ici.

Éducation : 120 millions d’euros par an supplémentaires pour les professeurs de l’Académie de Toulouse

Le président de la République Emmanuel Macron et le ministre de l’Éducation Pap Ndaye veulent revaloriser le métier de professeur, en passant, cette fois-ci par la rémunération. Pour ce faire, une enveloppe nationale de 3 milliards d’euros a été débloquée, dont 120 millions d’euros seront alloués à l‘Académie de Toulouse, qui concentre les départements de l’Ariège, de l’Aveyron, de la Haute-Garonne, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, du Tarn et du Tarn-et-Garonne. Les salaires des professeurs de l’Académie de Toulouse vont ainsi augmenter.

Le recteur de l’Académie Mostafa Fourar a détaillé les mesures qui s’appliqueront aux professeurs de la région. Pour découvrir toutes ces mesures, cliquez ici.

Les travaux prévus sur le pont de Gagnac en 2024 sont annulés et voici ce qui est prévu à la place

Sujet de quelques inquiétudes et placé sous capteurs, le pont Gagnac-sur-Garonne ne va finalement pas subir les travaux qui étaient prévus. Finalement, deux scénarios sont à l’étude. Le premier consiste à construire un nouveau pont, tout en gardant les piles existantes. Cela permettrait d’élargir le trottoir et de créer une piste cyclable. Le coût de cette opération est estimé à 15 millions d’euros.

Le second scénario envisage la construction d’un autre pont à côté de celui qui existe déjà. Ce dernier serait réservé aux modes doux, tandis que le nouveau pont accueillerait la circulation automobile. Le coût de ces travaux est estimé à 22 millions d’euros. L’article complet.