Le mercredi 24 avril, la préfecture de l’Hérault, appuyée par la gendarmerie et la police municipale, a mené une vaste opération contre la cabanisation dans la commune de Portiragnes et la zone de Vitarelle.
Sous l’égide du préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, et du sous-préfet de Béziers, Jacques Lucbéreilh, une vaste opération de lutte contre la cabanisation a été menée ce mercredi 24 avril sur la commune de Portiragnes et la zone de Vitarelle.
Le contrôle fait suite à un repérage minutieux réalisé à l’aide de l’outil cartographique Aigle, développé par la direction départementale des territoires et de la mer de l’Hérault (DDTM 34). Cela a permis l’identification de plus de 70 installations et constructions illicites sur six parcelles de terres agricoles. Des terrains inconstructibles et parfois exposés à des risques d’inondation.
« Il a été constaté que certains mobil-homes et caravanes sont loués à l’année par des familles précaires qui vivent ainsi dans des conditions qui relèvent de l’habitat indigne », déclare la préfecture, en ajoutant que près de 100 personnes vivraient dans le site de Vitarelle.
Les services du procureur de la République ont reçu les procès-verbaux dans la foulée. Les contrevenants encourent, pour motif d’infraction au titre de l’urbanisme « des amendes et astreintes journalières pouvant aller jusqu’à 500€ par jour de retard dans la remise en état du terrain. L’expulsion des lieux, la démolition des ouvrages construits illégalement voire, dans certains cas, des peines d’emprisonnement » explique la préfecture. Le préfet affirme qu’il ne « relâchera pas la pression sur cette zone de contrôle(…). Ainsi qu’en d’autres points du département où les situations de cabanisation n’ont que trop duré »
Dans un communiqué, le préfet de l’Hérault a de nouveau souligné son engagement dans la lutte contre ce « fléau ». Il invite les maires des communes concernées à veiller à un respect strict des réglementations d’urbanisme. « L’État sera toujours à leurs côtés pour les appuyer dans leurs actions », termine-t-il.
SAUVEPLANE Fanny
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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