Le comptoir national de l’or situé à Toulouse annonce un futur fleurissant pour cette matière. Son prix a atteint un nouveau record au cours du mois d’avril. Face à cette réalité, il est difficile de savoir s’il faut vendre ses bijoux, ou alors attendre que le prix continue de grimper encore pour faire plus de bénéfice.
L’or est plus que jamais synonyme de richesse. Lors des trois dernières semaines, le coût du kilo d’or s’est élevé à 73 000 euros. Du jamais vu, un record pour la matière. Ce mercredi 24 avril, son prix est toujours estimé à 70 000 euros le kilo. Devant de tels tarifs, les toulousains font face à un dilemme : vendre ses bijoux maintenant afin de bénéficier de cette période faste pour le marché de l’or, ou espérer que le prix augmente encore.
Ce nouveau record devrait ravir tous les possesseurs du métal doré. Si certains ne savent pas quoi faire avec leur or, Laurent Schwartz, président du comptoir national de l’or, devrait être en mesure de les aiguiller : « Ceux qui viennent pour vendre de l’or sont souvent des personnes qui en ont hérités, et qui n’ont aucune attache avec le matériel. Ce pic record est la période idéale pour vendre son or. Surtout pour ceux qui en possèdent depuis longtemps. » Le président du comptoir national d’or affirme même que sa valeur n’a pas fini d’augmenter.
L’augmentation du coût de l’or n’est pas anodine. « Les tensions géopolitiques font augmenter le cours du métal. C’est factuel et statistique. L’or est une valeur de dernier recours. En période de conflit, toute l’activité économique est impactée, et les acteurs économiques se tournent vers ce qui est le plus sûr en termes de valeur, donc l’or. » défend le président du comptoir. Sa valeur est également impactée par d’autres évènements affectant la vie sociale d’un pays tel que la pandémie de 2020.
Les grands pays consommateurs d’or influent aussi sur son prix. La Chine et l’Inde sont connues pour leur grande consommation de bijoux. À eux deux, ils représentent 2/3 de la consommation des bijoux dans le monde. Tous ces éléments permettent au métal dorée d’avoir une place centrale dans l’économie mondiale en 2024. Son coût devrait continuer d’augmenter selon Laurent Schwartz. En suivant ses analyses, il serait possible de faire plus de bénéfice en attendant que le prix de l’or atteigne un nouveau pic record.
Mais la vente n’est pas la seule option. Certains attendent aussi le bon moment pour investir. C’est une option loin d’être déraisonnable lorsque l’on voit l’évolution du coût de l’or sur les sept dernières années, selon Laurent Schwartz. Le métal est passé de 36 000 euros le kilo en 2019 à 73 000 euros le kilo en 2024. Pour le spécialiste, « L’or est un excellent support d’investissement. Lorsque l’on mise sur cette matière, on investit sur le long terme. »
Edwing Heldéral
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