La Ville de Toulouse expérimente une nouvelle méthode de dératisation pour les berges de la Garonne ainsi que ses canaux : le lâcher de furets. Ils effraient les rongeurs et permettent de limiter l’utilisation de produits chimiques.
Des furets pour dératiser les berges de la Garonne et ses canaux ? C’est la méthode que la Ville de Toulouse expérimente depuis la fin du mois de septembre. « Il s’agit d’une technique ancestrale, peu répandue », souligne Françoise Ampoulange, conseillère municipale déléguée à l’animal dans la ville.
En effet, cette technique consiste à libérer un furet dans un terrier de rats. Il s’infiltre alors dans les galeries et fait fuir les couples reproducteurs de la colonie, cachés tout au fond. À leur sortie, ces derniers sont ensuite capturés et euthanasiés. Connus pour effrayer les rongeurs rien qu’à leurs odeurs, les furets laissent une empreinte olfactive assez forte dans les tunnels après leur passage. De ce fait, les nids mettent plus de temps avant d’être de nouveau colonisés.
La “dératisation par furet” s’avère beaucoup moins nocive pour l’environnement que les méthode recourant aux produits raticides utilisés habituellement. Comme dans le cas de l’appâtage préventif avec de la mort-aux-rats. Par ailleurs, ces méthodes présentent également l’inconvénient de nuire a des espèces non ciblées. De plus, la dératisation par furet permet d’éviter le recours aux biocides et ainsi de protéger les sols qui ne sont plus pollués par des substances néfastes pour l’environnement.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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