Avant que ne démarre l’enquête publique, le 6 juin prochain, les représentants de Tisséo ont souhaité mettre en avant la dimension écologique de la future troisième ligne de métro, de sa conception initiale à ses effets sur les déplacements. Un projet qu’ils présentent comme exemplaire en la matière.
« Le métro le plus vert permis par les technologies actuelles. » C’est ainsi que Francis Grass et Jean-Michel Lattes, respectivement présidents de Tisséo Ingénierie et Tisséo Collectivités, présentent la future troisième ligne du métro toulousain. Un projet écologique par nature : avec 200 000 déplacements propres par jour, il permettra d’économiser 250 000 kilomètres de parcours en voiture, soit 28 700 tonnes de CO² par an et 7,3 tonnes de particules fines.
Mais en misant sur les écomatériaux ou l’économie circulaire, Tisséo promet surtout une conception technique la plus vertueuse possible. Afin d’optimiser la consommation électrique, un objectif de 100 % de récupération d’énergie de freinage a notamment été fixé. « De même, nous serons vigilants sur la durée de vie des composants empoyés, une donnée qui sera intégrée aux appels d’offres », annonce Francis Grass. Quant aux 2,2 millions de mètres cubes de terre déblayés lors du chantier, ils seront recyclés, réutilisés ou transportés de manière écologique, éventuellement sur le Canal du Midi. L’objectif étant d’en valoriser au minimum 20 %.
Enfin, le futur métro n’ira pas à l’encontre de la place de la nature en ville. 5 000 arbres seront plantés sur le tracé ou aux abords des stations. Et 17 hectares de compensation seront acquis afin notamment que les espèces protégées recensées le long du tracé (crapauds calamites, chauve-souris…) y trouvent refuge.
En englobant aussi dans la réflexion la réduction du bruit, la qualité de l’air dans les stations et la préservation des réserves d’eau, Tisséo vise le label Haute qualité environnementale. « Ce serait une première pour une infrastructure de transport », conclut Francis Grass.
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