Le projet de Golf du domaine de Lavagnac, sur la commune de Montagnac, a été rejeté par le préfet de l’Hérault jeudi 11 mai. Il avait été autorisé par arrêté préfectoral en 2011, mais nécessiterait beaucoup d’arrosage alors que le département est frappé par la sécheresse.
Le projet de golf du domaine de Lavagnac, sur la commune de Montagnac, vient de se heurter à un avis défavorable du préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, jeudi 11 mai. Ce dernier a estimé que le projet ne répondait pas aux enjeux actuels de préservation de la ressource en eau.
🌍 💧Préservation de la ressource en eau 👉 le préfet de l’#Hérault Hugues Moutouh a émis un avis défavorable au projet de golf du domaine de Lavagnac situé sur la commune de Montagnac.
— Préfet de l'Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) May 11, 2023
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Le projet, autorisé en 2011, prévoyait la construction de logements individuels et collectifs, ainsi que la création d’un golf de 18 trous. Mais face à la sécheresse précoce qui touche le département, le préfet de l’Hérault a demandé au porteur de projet de revoir sa copie et de préciser les modalités de la disponibilité de l’eau pour l’irrigation du golf.
Mais les modifications proposées par le porteur de projet le 30 avril dernier n’ont pas convaincu le représentant de l’Etat. Selon lui, elles ne sont pas de nature à garantir une gestion durable et économe de l’eau, dans un contexte de réchauffement climatique.
« Il s’avère que les modifications envisagées sur le projet de golf, portées à la connaissance des services de l’Etat le 30 avril dernier, n’apportent pas de solution tangible sur la question centrale de l’alimentation en eau », explique la préfecture héraultaise. « Les évolutions proposées (relatives au nombre de logements, au procédé de traitement de la station d’épuration, ou encore au mode d’approvisionnement en eau), certes substantielles au regard du projet initialement autorisé, ne sont pas de nature à répondre aux enjeux actuels de préservation de la ressource en eau. »
Et la préfecture ajoute qu’ « à l’heure où le réchauffement climatique conduit à des périodes de sécheresse durable et où la ressource en eau doit être préservée, tout projet de conception ancienne mérite d’être réinterrogé à l’aune des enjeux auxquels nous sommes confrontés ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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