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Environnement : le plan d’exploitation des carrières d’Occitanie contesté

Bryan Faham

11 avril 2024 - 20:08

Des associations environnementales contestent l’approbation du Schéma régional des carrières d’Occitanie par un recours gracieux auprès du préfet. Elles critiquent la consultation publique jugée inadaptée et appellent à un engagement plus fort en matière environnementale.

carrière occitanie — La carrière du Bon Temps à Junas, dans le Gard. © Veronique Stone / Shutterstock.com

Des associations environnementales ont déposé un recours gracieux auprès du préfet de la région Occitanie, contestant l’approbation du Schéma régional des carrières d’Occitanie (SRCO). Le SRCO, qui définit les conditions d’exploitation des carrières de la région, a été approuvé par arrêté préfectoral le 16 février 2024, après une consultation publique organisée l’an dernier.

Une consultation publique très critiquée

Les associations, parmi lesquelles le Chabot, FNE Occitanie Pyrénées, le Comité Écologique Ariégeois (CEA) et Eau Secours 31, critiquent la période et la méthode de la consultation organisée pour définir ce plan. Elle a été organisée en ligne pendant un mois durant l’été, du 3 juillet au 7 août 2023.

« Cette modalité de concertation est totalement inadaptée, sur un sujet aussi important qu’un Schéma Régional des Carrières d’Occitanie qui engage la région pour les douze prochaines années et impactera près de six millions de citoyens sur son territoire », écrit la FNE dans un communiqué.

Deux-cent-cinquante-cinq observations ont été recueillies durant la consultation publique, ce qui représente 0,00430452% des six millions d’habitants, font remarquer les associations engagées dans la procédure.

Des attentes pour les carrières d’Occitanie

Les plaignants abordent les urgences écologiques, climatiques et environnementales actuelles, insistant sur la nécessité d’un SRCO qui s’engage pleinement pour un avenir durable. Ils réclament un schéma qui promeut une gestion responsable des ressources minérales, une économie circulaire, le recyclage intégral des déchets du BTP, la préservation de l’eau, des transports de matériaux réduisant les émissions de CO2, la réduction des surfaces artificialisées et la cohérence avec d’autres plans régionaux.

Le recours gracieux demande au préfet de modifier ou d’abroger l’arrêté d’approbation du SRCO, arguant que sa version actuelle ne répond pas aux impératifs environnementaux critiques.