Initialement annoncée pour décembre 2021, la mise en service du téléphérique toulousain, baptisé Téléo, est finalement repoussée de quelques mois. En cause, des retards dans l’installation des dispositifs de sécurité et dans la certification préfectorale.
A l’occasion des Rencontres nationales du transport public, Tisséo présentait le téléphérique urbain le plus long de France, baptisé Téléo. Ce dernier devait être mis en service en décembre 2021, mais Jean-Michel Lattes, président de l’opérateur de transport public toulousain, a annoncé un retard de quelques mois. Les premières cabines devraient finalement embarquées leurs premiers voyageurs au premier trimestre 2022. Toutefois, les responsables de Tisséo se gardent encore de communiquer une quelconque date précise.
Car les causes d’un tel retard ne permettent pas de s’avancer pour l’instant. D’abord, la vidéosurveillance n’a pas pu être installée. “Un effet du Covid”, selon Jean-Michel Lattes. Plus précisément, le ralentissement de l’activité des usines de production des pièces électroniques nécessaires à la fabrication des caméras a entraîné un délai supplémentaire dans la livraison des produits. Tisséo espère réceptionner le matériel de vidéosurveillance d’ici quelques semaines, à quelques mois.
D’autre part, Téléo doit attendre la certification de la préfecture. Mais cette dernière tarde également à délivrer le sésame indispensable à la mise en circulation des cabines. Les contrôles sont en cours mais ils sont plus lents que prévu, eu égard au type de transport peu répandu du téléphérique.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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