Entièrement consacré à la poutine, plat traditionnel québécois, l’établissement qui a ouvert ses portes le 21 juin se positionne comme un fast-good. Ici, on fait de la cuisine, à partir des recettes élaborées par le chef Erwan Caradec.
À l’angle de la rue Castellane et du boulevard Carnot, la façade azurée de ce nouveau restaurant attire l’œil. Et aussi les Toulousains les plus curieux, qui se demandent ce que peut bien cacher cette Maison de la Poutine. Ceux qui poussent la porte découvrent un établissement avec parquet au sol, une grande table en bois et des alcôves avec banquettes qui offrent une trentaine de places assises. Les murs et le plafond sont aux couleurs de l’enseigne, un vichy jaune et bleu Québec.
À l’extérieur, une dizaine de tables sont disposées sur la terrasse couverte. « Nous voulions recréer une ambiance chaleureuse, une atmosphère qui fasse se sentir comme à la maison », explique Nicolas Chavardes, le gérant de cette nouvelle adresse, où l’on peut déguster une multitude de poutines différentes.
On retrouve évidemment la poutine traditionnelle, baptisée Montréal, avec ses frites, ses billes de cheddar au lait cru fabriquées en France et sa sauce brune à base de jus de viande pour faire fondre le fromage. Mais la Maison de la Poutine offre également plusieurs variantes, nées de l’imagination du chef Erwan Caradec, l’un des fondateurs, passé par le Québec et de nombreuses grandes enseignes gastronomiques. Sauces lardons et oignons, ou bœuf mijoté, au poulet ou végétarienne sont à la carte toute l’année.
« Nous proposons aussi des poutines du moment, adaptées aux saisons, comme la California, avec ses petits légumes, son guacamole, ses pickles et son basilic. Et nous travaillons maintenant sur une poutine vegan d’ici quelques mois, pour retrouver cette texture du fromage qui fait ‘’squik-squik’’ », développe le gérant, ancien agriculteur dans le Tarn-et-Garonne. Lancée fin 2017 à Paris, où elle compte désormais trois restaurants, la chaîne a choisi Toulouse pour sa première implantation en dehors de la capitale, car Nicolas Chavardes est un ami d’un des trois fondateurs.
Ici, tout est pensé comme un ‘’fast-good’’ avec un maximum de produits français et une recherche culinaire pour des recettes rapides. Une fois votre commande passée, vous pouvez observer les équipes vous préparer votre poutine depuis la cuisine ouverte sur la salle ou attendre à table que l’on vienne vous servir. Le plat étant encore méconnu en France, l’idée est en effet de mettre en scène le dressage de la poutine.
Présentée dans un récipient en carton, elle peut être complétée par un dessert et une boisson. Là encore, l’établissement ne veut pas quitter l’univers canadien et propose des bières et un cola québécois notamment. Une musique venue des bords du Saint-Laurent vous accompagnera pendant votre voyage gustatif à la découverte d’un mets « qui peut aussi se manger en été », insiste Nicolas Chavardes.
Paul Périé
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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