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Le Tarn sous surveillance pour cause d’une maladie animale

Bryan Faham

9 octobre 2023 - 14:26

La maladie hémorragique épizootique, qui touche les animaux d’élevage, menace désormais le Tarn. Une zone réglementée, qui impose des restrictions de mouvements et des tests de dépistage, est mise en place.

tarn maladie — Les animaux d’élevages du Tarn sont soumis à des restrictions de mouvement. © Parilov / shutterstock.com

Elle prend de l’ampleur. La maladie hémorragique épizootique (MHE), qui affecte les bovins, les ovins, les caprins et les cervidés d’élevage, continue de se propager en France. Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a décidé d’étendre de la zone réglementée à quasiment toutes les communes du Tarn.

Elle « est étendue à l’ensemble des communes, exception faite des communes de Barre, Le Dourn, Lacapelle-Escroux, Fraissines, Moulin-Mage, Murat-sur-Vèbre et Nages », fait savoir la préfecture du Tarn, le 6 octobre.

La zone réglementée concerne à présent une très grande partie des départements de la région Occitanie. Les animaux qui en sortent doivent subir un test de dépistage, en plus de la désinsectisation déjà obligatoire. Cette mesure vise à prévenir la diffusion de la maladie, transmise par des insectes piqueurs du genre Culicoides.

Une nouvelle maladie frappe les animaux du Tarn

La MHE n’est pas transmissible à l’Homme. Elle provoque des symptômes similaires à ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO), tels que fièvre, amaigrissement, lésions buccales et difficultés respiratoires. Elle entraîne une très faible mortalité chez les animaux. Cette maladie est présente depuis longtemps dans d’autres continents, et a progressé en Europe entre 2022 et 2023. Face à cette situation, le ministère a mis en place des mesures de surveillance et de gestion de la maladie, conformément à la réglementation européenne.

Le ministère assure travailler activement avec ses partenaires commerciaux pour rouvrir les marchés qui sont momentanément fermés. La priorité est de préserver les flux vers les pays traditionnellement importateurs d’animaux français, tant en Europe qu’en Afrique du Nord, « dans le respect des exigences sanitaires ». Les négociations avec l’Espagne sont sur le point d’aboutir.