Pour le lancement de la gratuité des transports en commun ce jeudi 21 décembre, la Ville de Montpellier a fait les choses en grand.
Ça y est. La gratuité des transports en commun est entrée en vigueur, depuis ce jeudi 21 décembre, pour tous les habitants de Montpellier sur le réseau bus et tramway. C’est la première métropole française, et la plus grande européenne, à mettre en œuvre une telle mesure. Et pour célébrer le lancement de cette initiative inédite dans l’Hexagone, la Ville de Montpellier a fait les choses en grand. Elle a effectivement organisé une fête de la gratuité pour tous.
Au programme : douze heures de spectacles dans les tramways, les bus, sur la place de la Comédie et aux alentours. Les habitants de Montpellier ont ainsi pu profiter d’interventions artistiques surprises dans les transports, découvrir un tram funky groovy ou un bus sonore, admirer une aurore boréale sous les Trois Grâces, profiter d’un concert électro punk de taupes géantes, s’émerveiller devant des installations de feu ou encore écouter une conférence.
Un lancement en grande pompe donc pour la gratuité des transports qui « concilie la protection de l’environnement et la défense du pouvoir d’achat », selon la Métropole de Montpellier qui estime que ce dispositif représente une économie de 1470 € par an pour une famille de quatre personnes. Jusqu’à présent, le bus et le tramway étaient gratuits seulement le week-end pour tous les habitants et tous les jours pour les personnes de moins de 18 ans et de plus de 65 ans.
Désormais, tous les Montpelliérains peuvent également en profiter. Mais pour cela, ils doivent se procurer un pass gratuité. Les habitants doivent le demander depuis l’appli M’Ticket, la boutique en ligne sur tam-voyages.com ou en Espace Mobilité TaM. Il leur sera demandé une pièce d’identité, une photo d’identité et un justificatif de domicile. Ils recevront ensuite leur pass gratuité sur leur smartphone ou leur carte TaM. Celui-ci sera valable au-delà d’un an.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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