Les services de l’État ont contrôlé plus de 300 établissements touristiques dans l’Hérault cet été, pour vérifier l’hygiène, la sécurité et la loyauté. Bilan : une fermeture administrative, 18 sanctions et 68 avertissements.
L’Hérault est le premier département français pour le nombre de nuitées en hôtellerie de plein air, avec une économie du tourisme qui génère 1,7 milliard d’euros et plus de 30 000 emplois pendant la période estivale. Pour assurer la protection des consommateurs, les agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) ont effectué plus de 300 contrôles entre juin et septembre 2023, en partenariat avec d’autres services de l’État et des collectivités territoriales.
Ces contrôles ont porté sur les secteurs de la restauration, des marchés estivaux, des évènements festifs, des campings et des loueurs de véhicules nautiques à moteur. Ils ont permis de vérifier le respect des règles d’hygiène, de sécurité sanitaire et de loyauté dans ces domaines.
Les contrôles ont conduit à une fermeture administrative d’un établissement de restauration pour non-respect des règles d’hygiène, 18 mesures administratives ou procès-verbaux pour des manquements plus significatifs, et 68 avertissements pour des non-conformités mineures.
Les infractions les plus fréquentes constatées cet été dans l’Hérault concernent l’hygiène des locaux et des produits, ainsi que la provenance et l’étiquetage des aliments. « Les non conformités les plus fréquentes dans la restauration concernent l’hygiène (locaux sales et inadaptés, conditions de conservation inappropriées) et la loyauté (mauvaise information sur l’origine des viandes, mentions valorisantes fausses comme par exemple du poisson étiqueté “frais” alors qu’il s’agit d’un produit décongelé) », explique la préfecture.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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