La gendarmerie de l’Hérault a décidé d’utiliser Waze. Au lieu de se cacher, elle affiche clairement sa présence pour inciter les automobilistes à respecter le Code de la route.
Depuis le 1ᵉʳ novembre 2021, un décret interdit la diffusion d’informations sur la localisation des forces de l’ordre via des applications de navigation. Mais cette interdiction est soumise à une condition : une décision préfectorale lors d’un contrôle considéré comme “sensible”. En conséquence, les automobilistes peuvent généralement continuer à partager leurs informations sur les différents services. Ce qui rend les contrôles routiers moins efficaces.
Mais face à cette situation, les forces de l’ordre ont trouvé une parade. Au lieu de lutter contre les applications d’aide à la navigation, elles font parfois le choix de prendre le contre-pied et de les utiliser à leur avantage.
C’est le cas dans l’Hérault où la gendarmerie compte sur la visibilité offerte par Waze et le partage des points de contrôle par les utilisateurs de l’application. Au lieu de chercher à éviter d’être repérés, ils affichent clairement leur présence sur les axes routiers, espérant ainsi inciter les conducteurs à respecter le Code de la route et à adopter une conduite responsable.
Pleine d’humour sur ses réseaux sociaux, la gendarmerie de l’Hérault a même remercié les automobilistes qui ont relayé ses points de contrôle à Lunel et Maraussan. « Merci à tous d’avoir relayé nos points de contrôle avec autant de motivation ! », écrivent les forces de l’ordre. « Grâce à votre participation, nous avons pu améliorer notre visibilité ! Votre réactivité nous a permis de diffuser davantage de messages de prévention et d’anticiper les comportements à risques ! Vous étiez au rendez-vous, merci. Vous êtes incroyables et vous nous donnez chaque jour l’envie d’être encore plus présents ! »
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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Commentaires
L.C le 13/01/2025 à 12:53
2024: année de l’humour, de son efficacité et du civisme?