La préfecture de l’Hérault a annoncé l’interdiction des rave-party jusqu’au 31 mai inclus. Une décision prise après le recensement de 47 rassemblements festifs illégaux en 2023 dans le département.
L’Hérault serre la vis face à la multiplication des rave-party. Dans un arrêté publié lundi 22 avril, la préfecture du département vient d’interdire, jusqu’au 31 mai inclus, tous les rassemblements festifs non déclarés à caractère musical, type rave-party ou teknival. Le transport du matériel de son destiné à ces fêtes est également interdit sur l’ensemble du réseau routier du département. La préfecture anticipe l’arrivée des nombreux jours fériés du mois de mai, propice à ce genre d’événements, comme cela avait été le cas l’année dernière à Fontfroide. Elle souhaite ainsi lutter contre les risques d’incendies, pour lesquels Météo France alerte également au vu des températures élevées et du vent fort prévus sur la région. Mais surtout contre les troubles à la tranquillité publique, contre lesquels plusieurs plaintes ont déjà été déposées par les riverains. Celles-ci ont notamment été relayées par l’association “Le son du silence”, un collectif héraultais qui dénonce ces rassemblements.
Cet arrêté préfectoral vise à stopper le phénomène des rassemblements festifs non autorisés qui touche l’Hérault. « En 2023, 47 rave-party ont été recensées dans le département, dont 16 avec plus de 500 personnes », indique François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault, dans un communiqué. Depuis le début de l’année, déjà trois rave-party ont déjà été organisées. Entre le 12 et 16 avril, un important rassemblement a été constaté en Aveyron, département limitrophe de l’Hérault. Plus de 3 000 festivaliers s’y étaient massés. Dans ces soirées, des dégradations ont été constatées sur les lieux. Début avril, la préfecture de l’Aude avait également annoncé l’interdiction des rave-party sur l’ensemble de son territoire, jusqu’au 9 juin.
Julian Doubax
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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