Face à la menace terroriste, le préfet de l’Hérault a annoncé des mesures de sécurisation renforcées dans le département, notamment autour des établissements scolaires, des lieux de culte et concernant les rassemblements publics.
Des mesures spécifiques de sécurisation sont mises en place dans l’Hérault, après le passage au niveau “urgence attentat” du plan Vigipirate sur tout le territoire national, a annoncé la préfecture du département vendredi 13 octobre.
La France était déjà sous tension depuis l’attaque du Hamas en Israël samedi 7 octobre. Elle l’est encore plus depuis l’assassinat de Dominique Bernard, professeur de lettres à Arras, par un ancien élève qui s’est radicalisé.
Le dispositif “urgence attentat” est donc appliqué. C’est le niveau le plus élevé du plan Vigipirate, qui vise à prévenir et à protéger la population contre le terrorisme. Il est déclenché en cas d’attaque terroriste ou de menace imminente. Il permet de mobiliser des moyens exceptionnels, tels que le déploiement de soldats de la force Sentinelle.
Pour faire face à la menace terroriste dans l’Hérault, les établissements scolaires, les lieux de culte et les rassemblements publics font l’objet d’une vigilance particulière et d’un renforcement des contrôles d’accès, fait savoir le préfet dans un communiqué.
La police et la gendarmerie nationale sont mobilisées pour surveiller les abords des bâtiments sensibles, ainsi que les polices municipales et les centres de supervision urbain. Les activités aux abords des installations désignées sont restreintes, voire interdites.
Le dispositif militaire de la “force Sentinelle”, déjà présent dans l’Hérault, est doublé pour appuyer les forces de sécurité intérieure. Des renforts militaires sont déployés à Béziers, Montpellier et à l’aéroport de Montpellier-Méditerranée.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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