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Clients Amazon, Shein, Cdiscount : les gendarmes de l’Hérault mettent en garde contre cette arnaque très efficace

Bryan Faham

4 juillet 2023 - 14:38

Les SMS annonçant un colis en attente sont souvent des arnaques. Les gendarmes de l’Hérault expliquent quoi en faire et comment les signaler.

sms arnaque — Les SMS annonçant un colis en attente sont souvent des arnaques. Photo d’illustration. CC BY / quijonido

Vous attendez un colis ? Méfiez-vous des SMS qui vous invitent à cliquer sur un lien pour le récupérer. Il s’agit d’une arnaque visant à soutirer des données personnelles et bancaires. Autrement dit, une tentative de “smishing” contre laquelle les gendarmes de l’Hérault mettent en alerte.

Le “smishing” est la contraction de “SMS” et de “phishing”, c’est-à-dire du hameçonnage en français. Il s’agit d’une technique utilisée par les cybercriminels pour inciter une personne ciblée à ouvrir un lien ou une pièce jointe malveillante, en se faisant passer pour un organisme officiel ou une entreprise connue.

Une arnaque par SMS en se faisant passer pour une société de livraison

Dans le cas présent, les escrocs se font passer pour une société de livraison annoncent qu’un colis est en attente, généralement suite à une erreur logistique. En cliquant sur le lien, il est fort probable de tomber sur un site frauduleux qui demande des coordonnées bancaires ou des informations personnelles. Aucune administration ou entreprise sérieuse ne demande ce genre de données par message.

Les gendarmes de l’Hérault conseillent donc de supprimer immédiatement ce type de SMS et de le signaler sur la plateforme 33700 ou en le transférant au 33 700. Ces services permettent de bloquer l’émetteur du message et de lutter contre la cybermalveillance.

En effet, ces SMS peuvent aussi contenir des virus qui infectent le smartphone du destinataire et copient les données confidentielles ou les mots de passe. Il existe un dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance, créé en 2017, qui propose des conseils et des solutions sur le site cyberrmalveillance.gouv.fr.