Le Japon a retenu Toulouse comme camp de base pour la Coupe du Monde 2023. Comme en 2007, les Braves Blossoms vont résider quatre semaines en Haute-Garonne. Ils disputeront d’ailleurs deux matchs au Stadium.
Le retour des rugbymen japonais dans la Ville rose n’a pas été décidé sous l’effet de la nostalgie. Comme en 2007, les Braves Blossoms vont résider quatre semaines en Haute-Garonne. “Les officiels ont été très impressionnés par les équipements qu’ils auront à disposition”, a annoncé Claude Atcher, directeur général de la Coupe du Monde 2023, lors d’une conférence de presse ce vendreid 20 mai.
Le Japon a, en effet, choisi Toulouse comme camp de base pour la compétition à venir. Ils disputeront d’ailleurs deux matchs au Stadium, contre le vainqueur d’Etats-Unis-Chili le 10 septembre et contre les Samoa le 28. “Au total les japonais auront seulement 16 heures de transport pour disputer leurs quatre matchs de poule’’ poursuit le directeur général.
“Nous avons été la première région à signer un partenariat, en septembre 2019 à Tokyo” explique Carole Delga, présidente de la région Occitanie. ‘’Nous avons une coopération renforcée avec le Japon. Je me suis rendue trois fois dans l’archipel pour des projets économiques mais aussi universitaires et sportifs’’ ajoute-t-elle.
Un lien particulier avec le Japon qui se manifeste en chiffres. Claude Atcher a annoncé que 35 000 billets ont déjà été vendus au pays du Soleil levant. Un afflux de touristes qui laisse espérer de belles retombées économiques. ‘’Selon une étude que nous avons commandée, les acheteurs ont prévu de passer en moyenne trois jours sur place pour un budget de 1800 euros par personne”. D’ailleurs, pour accueillir l’équipe nationale nippone et leurs supporters, 600 000 euros de subventions régionales ont été débloqués et 340 apprentis ont été formés dans les métiers du sport.
L’Occitanie accueillera d’ailleurs une autre équipe. Les Samoa ont choisi Montpellier pour établir leur camp de base.
Tom Letreulle
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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