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Une facture de 90 700 euros après la manifestation des agriculteurs à Toulouse

Bryan Faham

22 janvier 2024 - 20:08

Toulouse Métropole déplore une facture de 90 700 euros pour les dégâts de la manifestation des agriculteurs du mardi 16 janvier. La collectivité porte plainte.

manifestation agriculteurs toulouse — Des tracteurs sur les allées Jean Jaurès durant la manifestation des agriculteurs du 16 janvier à Toulouse. © Bryan Faham

La collectivité de Toulouse Métropole a annoncé lundi 22 janvier qu’elle porte plainte contre X après les dégâts provoqués durant la manifestation des agriculteurs le mardi 16 janvier. Les manifestants avaient déversé du fumier et d’autres déchets sur l’espace public à plusieurs endroits. Comme devant les locaux de la Cité Administrative et de l’Agence de l’eau

Des dégâts après la manifestation des agriculteurs à Toulouse

Cette manifestation des agriculteurs « a occasionné d’importantes opérations de nettoiement de la chaussée et d’évacuation de déchets déversés sur l’espace public (fumier, branchages, paille, pneus…) à Toulouse, Balma et sur les routes aux abords de l’aéroport », indique la collectivité dans un communiqué.

« Le montant des prestations est estimé à 90 700 euros. Aux heures de travail (plus de 600) des agents des services techniques métropolitains, il faut ajouter le coût de la prise en charge de ces déchets par l’entreprise prestataire de Toulouse Métropole pour leur évacuation et leur valorisation », précise Toulouse Métropole. « Comme elle le fait systématiquement en pareille situation, la collectivité a déposé plainte contre X. »

Entre mille et deux-mille manifestants

La manifestation des agriculteurs organisée mardi 16 janvier à Toulouse a réuni un millier de manifestants et 400 tracteurs selon la préfecture, 2 000 personnes et 500 engins selon ses organisateurs. La municipalité avait déjà prévenu la semaine dernière que les syndicats recevraient une facture pour les dégâts causés lors de la manifestation.

Les revendications des agriculteurs restent les mêmes depuis les mobilisations du mois de novembre. Ils dénoncent la hausse des charges, une inégalité de prix entre les coûts de production et la revente par les grandes surfaces, la multiplication des normes, la politique de gestion de l’eau, ou encore la concurrence déloyale d’autres pays européens.