Bouchons à Toulouse : les dix points noirs à éviter à tout prix dans la ville rose

À partir d’une étude réalisée par l’Agence d’urbanisme et d’aménagement de l’aire métropolitaine (AUAT) et publiée en janvier 2024, le Journal Toulousain vous présente les dix points noirs à éviter à tout prix pour ne pas vous retrouver dans les bouchons à Toulouse.

Toulouse a toujours rimé avec bouchons. Chaque jour, et surtout aux heures de pointe, les automobilistes toulousains se retrouvent à l’arrêt sur les routes de la Ville rose. Face à ce véritable fléau, l’Agence d’urbanisme et d’aménagement de l’aire métropolitaine (AUAT) a mené une étude complète sur le trafic routier à Toulouse et dans ses alentours. Publiée en janvier 2024, cette étude s’appuie sur la base de données Google Maps et fait un état des lieux précis sur la circulation : ampleur des embouteillages, temps perdu dans les bouchons, endroits les plus congestionnés… 

Justement ces endroits les plus congestionnés sont donc des parcelles où les bouchons se créent continuellement aux heures de pointe, soit le matin et le soir. L’AUAT indique logiquement que les communes les plus éloignées du centre-ville sont celles pour qui les temps de parcours pour rallier Toulouse sont les plus élevées.

Les dix points noirs à absolument éviter

C’est notamment le cas pour les communes de l’Ouest et du Sud-Ouest de l’agglomération. Ce sont celles dont les conducteurs perdent le plus de temps en heures de pointe, car elles empruntent la RN124 et l’A64, qui sont deux voies rapides impactées par les phénomènes de congestion récurrents. L’étude évoque également le secteur du Nord toulousain avec les communes comme Aucamville, Fonbeauzard ou encore l’Union, qui sont fortement impactées par les bouchons pour rejoindre la Ville rose.

Les communes qui perdent le plus de temps dans les bouchons le matin sont celles qui empruntent les voies rapides :

• La RN124 depuis Léguevin et en continuité l’A624 (250% de temps en plus jusqu’à la Rocade Arc-en-ciel).
• L’A64 depuis Muret (entre +150 et +300% de temps en plus).
• L’A68 depuis Montrabé (+150% de temps en plus).

La rocade est également fortement touchée par la congestion le matin. Voici les portions concernées :

• La partie Est du périphérique du péage Nord jusqu’à la sortie La Roseraie (entre +110 et +200% de temps en plus).
• La Rocade Ouest section Purpan-Langlade Oncopôle (entre +110 et +130% de temps en plus).
• Le périphérique intérieur section Lasbordes jusqu’à la sortie La Faourette (+ 110% de temps en plus).
• Le périphérique extérieur du péage Nord jusqu’à la sortie Ponts Jumeaux (+70 et +170% de temps en plus).
• L’avenue du Général Eisenhower (entre +100 et +120% de temps en plus).

Le soir, les bouchons sont moins nombreux et important, mais le trafic n’est pas forcément fluide. Car en plus des voies rapides et certaines portions de la rocade toujours fortement fréquentés, deux zones sont particulièrement touchées par les bouchons le soir :

• Les voies de la ceinture aéroportuaire (A621, fil d’Ariane et l’A624) apparaissent davantage impactées par les conditions de trafic à 17h30 qu’en heure de pointe du matin (+200% de temps en plus au niveau de l’A624).
• Le périphérique extérieur section Péage Sud-La Roseraie est très impacté le soir (entre +100 % et +160% de temps en plus).