Afin de mesurer plus précisément la pollution atmosphérique, Atmo Occitanie, l’observatoire en charge de la surveillance de la qualité de l’air au niveau régional a intégré un nouvel indice. L’organisme va désormais prendre en compte le niveau des microparticules en suspension les plus fines.
Selon l’OMS, elles sont responsables de plus de quatre millions de décès par an dans le monde et elles augmentent, même à faibles doses, les risques de développer des maladies chroniques telles que le diabète ou l’hypertension. Pourtant, jusqu’à aujourd’hui, Atmo Occitanie, l’organisme indépendant chargé de la surveillance de la qualité de l’air dans la région, ne mesurait pas les niveaux de contaminations des matières particulaires les plus fines, celles dont le diamètre est inférieur à 2,5 µm (PM 2,5). Un indice manquant que l’observatoire local va désormais prendre en compte.
Afin de s’aligner sur les seuils européens ainsi qu’avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Atmo Occitanie mesurera donc, désormais, les taux de cinq polluants atmosphériques : l’Ozone (03), le dioxyde d’azote (NO2), le monoxyde de soufre (SO) et les matières particules inférieures à 10 µm (PM 10) comme à 2,5 µm (PM 2,5).
Selon les nouveaux indices, dont les seuils limites de concentration ont globalement été abaissés, Atmo Occitanie ne pourra plus qualifier la qualité de l’air de « très bonne ». En revanche, un nouveau qualificatif « extrêmement mauvais » a été ajouté à l’échelle dont dispose l’observatoire pour présenter ses bulletins périodiques. De même, cet abaissement des seuils limite de contamination implique de facto une augmentation du nombre de jours avec des indices qualifiés de «moyen» à «très mauvais». « Pour autant, la qualité de l’air ne se dégrade pas et tend à s’améliorer en Occitanie », rappelle Atmo Occitanie. Un changement de terminologie qui reflète donc d’avantage un durcissement des critères de contrôle qu’une dégradation de la qualité de l’air.
Enfin, afin de rester cohérent avec ce nouvel étalonnage de l’échelle de mesure, Atmo Occitanie a fait le choix de décorréler le qualificatif « mauvais » de la qualité de l’air de la notion « d’épisode de pollution ».
(Source : communiqué de presse)
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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