Ce dimanche 25 avril, près de 3 500 personnes, selon les organisateurs, se sont réunies devant les grilles de l’usine Sam, à Viviez. Les manifestants ont répondu à l’appel des syndicats et du collectif “Tous Ensemble pour le Bassin decazevillois”.
La mobilisation ne faiblit pas. Les salariés de l’usine Sam, à Viviez dans l’Aveyron, sont toujours sur le pont pour sauver leur emploi alors que leur entreprise est toujours en redressement judiciaire. 200 des 350 postes sont menacés. Ce mardi 27 avril, ils ont encore manifesté à Villefranche-de-Rouergue. Deux jours plus tôt, dimanche 25 avril, 3500 personnes se sont même réunies, à l’appel du collectif “Tous ensemble pour le bassin decazevillois”, pour soutenir leur combat.
Devant les grilles de l’usine, les salariés et membres des syndicats ont exprimé leur colère et leur motivation face aux menaces de suppressions d’emplois. Des familles ont également fait le déplacement pour participer au mouvement. L’entreprise étant un véritable poumon industriel dans la ville et dans le département, ils se sentent tous concernés par cette situation critique.
Ce dimanche, près de 3 500 personnes se sont réunies devant l'usine Sam, à Viviez, à l'appel des salariés et du collectif Tous Ensemble pour le Bassin decazevillois.
Le quatrième rassemblement d'ampleur en quelques semaines.#JeSuisSam pic.twitter.com/cF8InDp4GD— Gaëtan Escorbiac (@GaetanEscorbiac) April 26, 2021
Un avenir toujours en suspens
La fonderie fabricante de pièces automobiles, propriété de la société chinoise Jinjiang, est en redressement judiciaire depuis fin 2019. Depuis le retrait de l’offre de l’entreprise CIE Automobile, pour la reprise de la société aveyronnaise, la situation est au point mort. Une tentative d’“enfumage” selon les syndicats, qui accusent dans le même temps l’entreprise de vouloir mettre la pression sur la société aveyronnaise.
À l’arrêt depuis deux semaines, l’usine ne devrait pas ouvrir ses portes tant que la situation n’évolue pas.
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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