L’association Atmo Occitanie a étudié l’impact du déconfinement sur la qualité de l’air dans la région. L’étude révèle une légère dégradation, notamment sur le niveau de dioxyde d’azote. Le taux de particules fines reste, lui, peu élevé.
La qualité de l’air reste bonne malgré le déconfinement © Atmo OccitanieL’absence d’activité, une circulation assez faible. La période de confinement a eu un impact bénéfique sur la qualité de l’air dans notre région. Mais qu’en est-il du déconfinement ? L’association Atmo Occitanie, agréée par le ministère de la Transition écologique, a publié une étude sur l’évolution de la qualité de l’air entre ces deux périodes.
L’étude affirme déjà que le taux de dioxyde d’azote est reparti à la hausse. Une tendance qui s’explique par la reprise des activités et donc une plus grande circulation notamment sur les grands axes routiers. Le taux de dioxyde d’azote a grimpé de près de 60% par rapport à la période du confinement. Mais celui-ci reste bien en dessous (32%) de ce qui est mesuré en temps normal. La reprise de l’activité n’étant que partielle.
A Toulouse et dans son agglomération, les chiffres sont les plus élevés de la région, avec une hausse de 71% de taux de dioxyde d’azote près des grands axes routiers. En milieu urbain, la hausse est aussi importante : +33%.
Malgré une reprise de l’activité et une densification du trafic routier, le taux de particules fines n’a pas augmenté… Et pour cause, le confinement a grandement participé au recul de cette pollution selon Atmo Occitanie. Ces particules ont pu être dissipées grâce à des précipitations, mais aussi à un vent d’autan qui a parfois soufflé fort.
La qualité de l’air dans la région s’est donc certes un peu dégradée. Mais celle-ci reste largement meilleure que ce qui peut être mesuré d’habitude.
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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