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Inauguration de la station de dépollution des eaux à Champigny : un pas vers la baignade en Marne

Héloïse Thépaut
18 avril 2024 - 17:02

La station de dépollution des eaux à Champigny va être inaugurée ce mardi 23 avril. Elle doit permettre de « favoriser le retour à la baignade en Marne ».

station dépollution eaux Champigny
Cette station récupérera, traitera, stockera, puis rejetera les eaux pluviales dans la Marne © vero freud / Shutterstock.com

Alors que les 14 futurs sites de baignade en Seine et en Marne dans le Val-de-Marne ont récemment été dévoilés, la station de dépollution des eaux pluviales à Champigny-sur-Marne va bientôt être inaugurée. L’inauguration de cet équipement, d’un coût total de 45,6 millions d’euros, doit effectivement avoir lieu ce mardi 23 avril à 11h, soit un peu moins de quatre ans après le démarrage du chantier. Les travaux ont effectivement été lancés à l’automne 2020.

Pour rappel, cette station de dépollution a pour objectifs « d’améliorer la qualité de l’eau en milieu naturel, de permettre le développement de la biodiversité et de favoriser le retour à la baignade en Marne », indique le Département du Val-de-Marne sur son site internet qui a « investi 150 millions d’euros pour agir sur les réseaux d’assainissement des eaux pluviales et des eaux usées, afin de garantir une qualité de l’eau, et rendre baignable la Seine et la Marne dès 2024 ».

Comment marche cette station de dépollution des eaux pluviales ?

Comme le détaille la Ville de Champigny-sur-Marne, l’équipement récupérera les eaux pluviales grâce à deux prises, l’une située rue de la Plage et l’autre place Lénine, les traitera, puis les stockera, avant de les rejeter dans la Marne. Et pour le permettre, elle dispose d’une structure souterraine, composée d’un bassin dédié au stockage de 8 000 m3 et d’un autre pour le traitement des eaux, mais également d’un kilomètre de collecteurs.

Dans le détail, l’eau de pluie passera par quatre dégrilleurs présents dans le bassin de traitement et qui servent à retenir les déchets solides d’une certaine taille. Elle sera ensuite envoyée vers trois décanteurs lamellaires afin d’être débarrassée des matières en suspension. Puis, l’eau fera un passage à travers des lampes UV qui permettent d’éliminer les bactéries. Ainsi traitée, elle pourra être envoyée dans la Marne.

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Héloïse Thépaut

Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.

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