L’aéroport d‘Orly voit la majorité de ses vols être annulés, ce jeudi 25 avril, à la suite d’un préavis de grève des contrôleurs aériens, retardé tardivement. Les détails.
Le trafic aérien est fortement impacté ce jeudi 25 avril en France. L’aéroport international d’Orly est particulièrement touché. La faute à un préavis de grève des contrôleurs aériens, prévu initialement pour ce jeudi. Finalement, ce dernier a été retiré par le le SNCTA, Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien. Ils demandaient une augmentation de leur rémunération, à la hauteur de l’inflation. Sur ses réseaux, le ministre des Transports, Patrice Vergriete, s’est réjoui de l’annulation du préavis de grève, décidée après accord entre les syndicats et le ministère, qui conclut quinze mois de négociation.
Malgré l’annulation du préavis de grève de la SNCTA, annoncée le 24 avril, le délai semble trop court pour rétablir le trafic aérien. Dans un communiqué, la direction générale de l’Aviation civile (DGAC) annonce que « l’aboutissement tardif des négociations avec le SNCTA et la nécessité de finaliser les discussions avec les autres organisations syndicales ne permettront pas d’éviter des perturbations le jeudi 25 avril 2024. » Cependant, la grève reste partielle, d’autres syndicats minoritaires ayant maintenu leur blocage, et de nombreux vols sont toujours annulés.
La DGAC a annoncé qu’elle assure un service minimum dans les aéroports. En conséquence, l’institution a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme pour la journée. Ainsi, 75% des vols à Orly dans le Val-de-Marne sont annulés. Ainsi, la DGAC invite les passagers à s’informer pour connaître l’état de leur vol, avant de se rendre aux aéroports concernés. Si la situation l’exige, ils peuvent contacter leur compagnie aérienne afin de reporter leur vol. Premier aéroport de France, Paris-Charles-De Gaulle connaît aussi des annulations massives, avec 55% des courriers prévus annulés. D’autres aéroports métropolitains sont également impactés sur le territoire français.
Erwan Harzic
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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