Le squat de Vitry-sur-Seine évacué par les forces de l’ordre
17 avril 2024 - 17:29
Le squat situé au 38 rue de Seine à Vitry-sur-Seine a été évacué ce mercredi 17 avril. Près de 400 personnes s’y trouvaient selon un dernier décompte.
Il était occupé, « selon le dernier décompte, par près de 400 personnes », rapporte la préfecture du Val-de-Marne dans un communiqué de presse. Le squat situé au 38 rue de Seine à Vitry-sur-Seine a été évacué ce matin du mercredi 17 avril par les forces de l’ordre. Cela fait trois ans que des centaines de personnes occupaient ces bureaux désaffectés.
C’est l’établissement public foncier d’Île-de-France qui est propriétaire de ces locaux. Il avait saisi le tribunal judiciaire en mai 2021 pour faire évacuer les lieux et ce dernier avait pris une ordonnance de référé d’expulsion le mois suivant. « En effet, le bâtiment occupé est sur l’emprise des futurs travaux d’aménagement du TZEN, qui auraient dû commencer en octobre 2023, pour une livraison prévue en 2025 », détaille la préfecture du Val-de-Marne qui a « accordé le concours de la force publique » pour procéder à l’évacuation de ce squat et ainsi « permettre le début de ces travaux ».
La préfecture assure « qu’un examen précis des situations individuelles a été réalisé »
« Une très grande attention a été portée au volet social de cette opération. Ainsi, un examen précis des situations individuelles a été réalisé, à la demande de l’État, par France Terre d’Asile, ce qui a permis d’identifier des prises en charge adaptées à chacune des situations rencontrées », assurent les services de l’Etat.
Ces derniers indiquent que les personnes en demande d’asile ont bénéficié d’un hébergement dans le dispositif national d’accueil, qu’une cinquantaine de bénéficiaires de la protection internationale (BPI) seront accueillis en centre provisoire d’hébergement, qu’une quarantaine de BPI en situation de travail ont été pris en charge dans des centres d’accueil et d’examen des situations en région parisienne, qu’une centaine de personnes en situation de vulnérabilité ont été dirigées vers des hébergements adaptés dans le Val-de-Marne et qu’une centaine de personnes a été orientée vers des sites à Bordeaux et en région Centre-Val de Loire.
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