Une consultation publique sur les nuisances de l’aéroport d’Orly a été lancée ce lundi 29 avril. Ouverte jusqu’au lundi 29 juillet, elle prévoit d’interdire de façon progressive les avions les plus bruyants la nuit.
Vers moins de nuisances pour les riverains de l’aéroport d’Orly ? Une consultation publique sur le projet d’arrêté visant à renforcer les restrictions d’exploitation de cet aérodrome a été lancée ce lundi 29 avril. Comme le rappelle le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, celui-ci « est d’ores et déjà soumis à un ensemble de contraintes à visée environnementale ». Un couvre-feu est effectivement en vigueur entre 23h30 et 6h et le nombre de créneaux sur la plateforme est plafonné à 250 000 par an. « Cependant, les nuisances sonores et environnementales demeurent importantes », souligne le gouvernement.
Ce projet d’arrêté visent ainsi à « renforcer les exigences environnementales pour les aéronefs opérant sur la plateforme en imposant des restrictions d’un niveau inédit en Europe en matière de performance acoustique ». En clair, il prévoit d’interdire de manière progressive les avions les plus bruyants entre 22h et 6h. « Ce scénario apparaît comme le meilleur compromis entre développement économique et préservation de la qualité de vie des riverains », estime le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Ce projet d’arrêté est mis à la consultation du public pour une durée de trois mois. Tout un chacun peut déposer une contribution en ligne jusqu’au lundi 29 juillet. La consultation fera ensuite l’objet d’une synthèse qui sera publiée sur le site du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires avec l’ensemble des contributions reçues. Après cela, le projet d’arrêté sera transmis pour avis à l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) puis à la Commission européenne.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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