Comme Jean Castex, le Premier ministre, l’a annoncé ce jeudi 7 janvier, les lieux culturels ne rouvriront pas jusqu’à nouvel ordre. Alors, le JT vous propose une sélection d’activités, à faire à la maison, pour occuper votre week-end. Danse, documentaire, expériences scientifiques et sortie littéraire… sont au programme.
Le chorégraphe espagnol Tomeo Vergés a trouvé une belle métaphore scénique pour creuser la question de la place de la femme dans la société et interroger les images attendues ou obligées qui placent ces dernières sur des rails. Et sur un rail, se trouve la danseuse Sandrine Maisonneuve, diplômée du Conservatoire national supérieur de musique et danse de Lyon. Au rythme d’un métronome hypnotique dont elle se force à suivre la cadence, elle répète et transforme une suite de gestes quotidiens. Prisonnière malgré elle, elle mène une bataille à coups d’allers-retours, joue avec les clichés et une gestuelle allant de la composition de l’image de la femme parfaite à sa transformation en guerrière ancestrale. Un solo de danse contemporaine sur le conditionnement et l’émancipation féminins, suivi d’un échange avec Sandrine Maisonneuve, à voir en Facebook live.
Infos pratiques : livestreaming dimanche 10 janvier à 16h, sur la page Facebook de La Place de la danse
“Et si Banksy était une femme” est un podcast qui interroge la place des femmes dans le street art en France. À travers six épisodes documentaires, une journaliste et une street artiste toulousaines sont parties à la rencontre de celles qui parcourent la rue chaque jour, pour coller, peindre, militer. Le troisième volet de la série, entièrement consacré aux artistes féminines de la Ville rose, vient d’être mis en ligne. Il retrace notamment les parcours de Mademoiselle Kat, Mlle Forma et Miadana. Un voyage dans le temps entre les années 1990 et 2020, de l’âge d’or du graffiti toulousain au renouveau de l’art urbain. Ce troisième épisode est d’ores et déjà disponible sur toutes les plateformes de podcasts.
Faute de ne pouvoir accueillir le jeune public, le Quai des savoirs a mis en ligne des contenus éducatifs pour les éveiller à la science. Ainsi, les défis créatifs, d’ordinaire dispensés au sein même de la structure, ont été digitalisés pour permettre aux petits curieux, avides de découvertes, de les réaliser chez eux. Construire une main articulée, éprouver la sérigraphie, réaliser un sténopé ou encore fabriquer une machine à réactions en chaîne, les enfants ont rendez-vous sur le Web pour relever ces challenges.
Pour les plus jeunes, des tutos rigolos, simples et rapides, permettant de fabriquer toutes sortes de jeux sont également disponibles. De la confection de sable magique à celle d’une boîte à toucher, en passant par un loto à odeurs, les enfants pourront construire eux-mêmes, avec l’aide de leurs parents, de nouveaux jouets.
Infos pratiques : site du Quai des savoirs
Au cours des 35 années passées dans la Gendarmerie, Jean-Marie Calvet a vu arriver les premières femmes affectées dans des unités de terrain. Il a ainsi pu assister au dur combat qu’elles ont mené pour être acceptées dans une institution à l’époque très machiste. Dans son treizième livre (son neuvième polar), intitulé “Mesdames les capitaines”, l’ancien officier de police judiciaire nous emmène au cœur d’une affaire criminelle, au plus près de deux enquêtrices, antithèses des flics de choc que nous présentent habituellement le cinéma et la télévision. Il décrit ce milieu très particulier de la guerre contre le crime, tel qu’il est, sans le moindre artifice. Un vrai polar noir pour les amateurs du genre.
Infos pratiques : “Mesdames les capitaines” paru aux éditions Les Presses Littéraires, 12€.
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