A l’occasion de la commémoration de l’abolition de l’esclavage en Espagne, l’artiste Toulousain James Colomina a installé une de ses œuvres à Barcelone.
Il a encore frappé. L’artiste Toulousain James Colomina a installé une sculpture à Barcelone à l’occasion de la commémoration de l’abolition de l’esclavage dans le pays le 30 janvier. « J’ai installé une sculpture pendant la nuit comme d’habitude qui s’appelle Humanity », raconte le street artiste au Journal Toulousain.
Et il n’a pas choisi l’emplacement de son œuvre au hasard. James Colomina a placé sa sculpture sur le mémorial désormais vide d’une ancienne statue du marchand d’esclaves Espagnol Antonio López. Elle avait été retirée de là par la ville de Barcelone en 2018.
La sculpture de couleur rouge, la marque de fabrique de l’artiste Toulousain, représente un garçon, celui qui est en chaque humain, et un ourson qui s’étreignent. Selon James Colomina, « ceci est un symbole de la relation positive entre les Hommes peu importe la couleur de peau, le sexe, la religion… La différence est une richesse. »
Ce n’est pas la première fois que le street artiste installe une œuvre en Espagne. Au mois de mai 2022, il a mis, dans le quartier Royal, face au musée Macba, la sculpture d’un enfant assis les mains dans les poches, portant un sweat à capuche et un masque à gaz, comme le raconte le magazine français de Barcelone Equinox.
Et à l’image de cette dernière statue installée à l’occasion de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, James Colomina sait coller à l’actualité et aux débats du moment. En décembre 2021, il a installé une statue d’Eric Zemmour au Louvre. Selon l’artiste, elle « représente “l’invité surprise” de Noël, car tout le monde aura son avis sur Eric Zemmour ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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