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Nucléaire : le site de Golfech candidat pour deux nouveaux réacteurs

Bryan Faham

17 janvier 2024 - 18:15

Le site nucléaire de Golfech pourrait accueillir deux réacteurs EPR 2, avec le soutien des élus et du tissu économique locaux. Le président de la République a annoncé la construction de 14 réacteurs de nouvelle génération, dont six déjà attribués à trois sites.

golfech réacteur — La centrale nucléaire de Golfech, en Tarn-et-Garonne. © MMaxime / Shutterstock.com

Le site nucléaire de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, pourrait accueillir deux réacteurs de nouvelle génération EPR 2. L’information, rapportée par La Dépêche du Midi, a été évoquée par le président de la communauté de communes des Deux-Rives, Jean-Michel Baylet, lors de la cérémonie des vœux de la collectivité dans la soirée du lundi 15 janvier.

« Nous sommes favorables »

« Nous sommes favorables à une perspective de relance de la construction de nouvelles unités de production d’électricité de petite taille et que nous serons à vos côtés », a-t-il déclaré. « Nous allons tout faire pour que deux tranches supplémentaires puissent être construites dans les années qui viennent ici, sur ce site. » Parmi les présents, se trouvait notamment le directeur du centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) de Golfech, Cyril Hisbacq.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé la construction de six nouveaux réacteurs dans le cadre du programme EPR 2. Ils seront répartis sur trois sites : Penly, Gravelines et Bugey. Cependant, l’exécutif compte aussi lancer la construction de huit réacteurs supplémentaires, dits de troisième génération, sur quatre sites. Golfech espère faire partie de cette deuxième vague.

Le site de Golfech, de deux à quatre réacteurs

Le site de Golfech compte aujourd’hui deux unités de 1 300 mégawatts chacune. Ils ont été construits dans les années quatre-vingts et mis en service dans les années quatre-vingt-dix.

S’il est retenu pour accueillir deux nouveaux réacteurs, le site de Golfech en possédera quatre au total, comme prévu dans le projet initial lancé sous la présidence de François Mitterrand. Sa candidature bénéficie du soutien des élus locaux et du tissu économique du territoire.