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Voici pourquoi les sirènes ne retentiront pas ce mercredi 1er mai dans le Tarn-et-Garonne

Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse

22 avril 2024 - 16:57

Au mois de mai, dans le Tarn-et-Garonne, l’essai mensuel des sirènes du Système d’alerte et d’informations aux populations (SAIP) n’aura exceptionnellement pas lieu le premier mercredi du mois. Voici pour quelle raison.

Tarn-et-Garonne sirène alerte — Les sirènes d’alerte et d’information des populations sonneront ce jeudi 2 mai, et non ce mercredi 1er mai, dans le Tarn-et-Garonne © akiyoko / Shutterstock.com

Habitants du Tarn-et-Garonne, ne soyez pas surpris ce jeudi 2 mai si vous entendez des sirènes sonner à midi. Normalement, tous les premiers mercredis du mois, à la même heure, des tests de déclenchement des Sirènes d’alerte et d’information des populations (SAIP) sont réalisés partout en France. Cependant, ce ne sera pas le cas dans le Tarn-et-Garonne ce mercredi 1er mai, comme l’a annoncé le préfet du département.

« En raison de la configuration particulière du mois de mai cette année, l’essai mensuel des sirènes du Système d’alerte et d’informations aux populations (SAIP) est programmé le jeudi 2 mai 2024 aux horaires habituels », peut-on lire dans un communiqué de presse de la préfecture du Tarn-et-Garonne. Pour rappel, le premier mai, journée internationale des travailleurs, est férié en France.

En quoi consiste l’essai mensuel des sirènes d’alerte et d’information ?

Pour information, le SAIP, qui a été mis en place après la Seconde Guerre mondiale, permet d’avertir la population d’un danger imminent et de l’informer sur la nature de celui-ci et le comportement à tenir. Il prévient d’un risque d’ordre naturel, technologique, radiologique, chimique ou autres…

« Il a une double fonction, à la fois d’alerte à la population, mais aussi d’information puisqu’il permet de préciser les consignes de sécurité à suivre en urgence et de donner les indications sur l’évolution de l’événement. Les essais prévus chaque mois visent à s’assurer du bon fonctionnement du dispositif », précise le préfet du Tarn-et-Garonne dans son communiqué de presse.

Thomas Salis