Dans le Tarn-et-Garonne, l’élevage de la ferme des cochons laineux a récolté plus de 500 000 euros suite à « l’empoisonnement » de ces animaux. En effet, l’éleveur Pierre-Guillaume Mercadal a dû abattre l’ensemble de son cheptel au début du mois de mars.
Les tensions montent du côté de la commune de Montjoi, dans le Tarn-et-Garonne où l’éleveur Pierre-Guillaume Mercadal a lancé une cagnotte afin de sauver sa ferme de cochons laineux. Cette dernière rencontre de « véritable défi » quant à la gestion de l’exploitation. En janvier notamment, le propriétaire de la ferme avait déjà demandé de l’aide « pour pouvoir dignement accéder chez lui et travailler ». Il avait alors expliqué : « Cependant, l’accès à ma propriété et à mon exploitation est un véritable défi. Le chemin qui mène à mon exploitation, dont la pente est très marquée, n’est pas goudronné, ce qui rend l’accès difficile, voire impossible pour les engins lourds de livraisons ou de travaux et même pour l’équarrissage.
Désormais, l’éleveur relance un appel à l’aide car sa ferme des cochons laineux a été touchée par ce qu’il pense être un acte de vandalisme avec « l’empoisonnement et le massacre des animaux. » Il alors du abattre tout son cheptel, « tous mes animaux, des plus petits aux plus grands », explique-t-il dans une vidéo. Ces derniers ont la maladie d’Aujeszky. « Elle n’est pas transmissible à l’homme, donc la viande reste consommable, mais elle touche les ruminants donc les vaches, ovins, caprins, sangliers et cochons. Elle est très virulente pour les chiens », précise l’éleveur avant d’ajouter : « Pour vous dire, si un chien de chasse mord un sanglier, il meurt. »
Pierre-Guillaume Mercadal cherche alors comment son cheptel a pu être contaminé : « Nous n’avons pas eu de cas de cette maladie dans le département depuis plus de 10 ans. Les derniers recensés sont au Pays Basque. » Une théorie peu probable puisque l’éleveur n’a relevé aucun autre cas de la maladie dans le secteur. Il redoute alors : « Pour moi, c’est encore une barbouzerie, c’est-à-dire qu’on m’a carrément lancé soit un animal mort, soit un morceau d’animal mort de cette maladie par-dessus la clôture que les cochons ont ensuite manger. »
Si la source n’est pas confirmée, l’ensemble des animaux a dû être euthanasié dans les jours suivants. D’où l’appel aux dons qui a rencontré un franc succès. Avec une somme de 504 089,53 euros récoltée sur un objectif initial de 50 000 euros, provenant de plus de 25 000 participations, l’éleveur va pouvoir racheter un cheptel entier « afin de produire enfin de la charcuterie de Mangalitza avant l’été ». D’ailleurs, la moitié des dons sera reversée pour la création d’un SAMU Social Agricole. Cette nouvelle entité aura pour mission d’apporter un soutien crucial aux agriculteurs en détresse, luttant contre des problèmes allant de la solitude à la précarité économique.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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Commentaires
Yvrenogeau le 10/12/2024 à 09:55
Une cagnotte exagérée il y a tellement de personnes qui en on besoin
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Marc Flores le 10/12/2024 à 00:43
Si tu t'étais à minima informé avant d'écrire ce commentaire tu saurais que la moitié de cette cagnotte est destinée à créer un samu social agricole qui permettra de sauver d'autres exploitations si tu veux savoir comment ça va se faire je t'invite à aller t'informer hein parce qu'il y'en a marre des gens qui parle d'un sujet sans avoir la moindre connaissance à propos de ce même sujet
Alvarez le 10/12/2024 à 11:38
Est il vrai que l'état à bloquer cette cagnotte
Alvarez Nicole le 10/12/2024 à 23:33
Bonjour
,petite discution au club seniors ,est il vrai que la cagnotte a êté bloquée par l'etat et non reçu par vous
Bonne continuation pour votre élevage