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Perpignan. Le train des primeurs reprend du service après les grèves

Bryan Faham

2 mai 2023 - 15:12

Arrêté pendant un temps à cause des grèves contre la réforme des retraites, le train des primeurs est de nouveau sur les rails entre Pripignan et Rungis.

train primeurs — Photo d’illustration. CC by Frederique Voisin-Demery

La SNCF a annoncé sur Twitter la reprise du train des primeurs dès ce mardi 2 mai, entre Perpignan et Rungis. « Les équipes Fret SNCF et Primever ont travaillé à des moyens exceptionnels pour garantir sa reprise », écrit la compagnie ferroviaire. La ligne est censée fonctionner jusqu’en 2025, avant d’être remplacée par une autoroute ferroviaire qui embarquera des camions sur des trains.

Arrêté provisoirement en raison des mouvements sociaux, le #TrainDesPrimeurs revient !

Les équipes #FretSNCF et Primever ont travaillé à des moyens exceptionnels pour garantir sa reprise dès le 2 mai.

C’est aussi ça la bataille du fer contre le carbone. pic.twitter.com/riJ0QqEAY4
— Groupe SNCF (@GroupeSNCF) April 25, 2023

Le train des primeurs arrêté par la grève

Le train des primeurs qui relie Perpignan à Rungis avait été interrompu depuis le mois de mars en raison des grèves contre la réforme des retraites. Ce train transporte cinq fois par semaine des fruits et légumes depuis la plateforme Saint-Charles International de Perpignan, premier centre de commercialisation, de transports et de logistique de fruits et légumes en Europe, jusqu’au marché d’intérêt national de Rungis, le plus grand au monde pour les produits frais.

Une ligne déjà suspendue en 2019

Le train des primeurs est une ligne de fret ferroviaire unique en France et le seul train frigorifique du territoire national. Il existe depuis 1986 et permet d’acheminer l’équivalent de 9 000 camions par an. Il avait été suspendu fin 2019 à cause de la vétusté des wagons et du manque de rentabilité, avant d’être relancé en octobre 2021 par le Premier ministre Jean Castex. Mais le chargeur Primever, qui a loué tous les wagons jusqu’en 2025, avait demandé la suspension du service début mars, faute de garanties sur la ponctualité et la régularité du train pendant les protestations contre la réforme des retraites.