Depuis le 1er novembre, les conducteurs sont obligés d’avoir des équipements d’hiver, à savoir des pneus neige, des chaînes ou des chaussettes dans leurs véhicules pour traverser l’ensemble du département de la Lozère. Et ce, jusqu’au 31 mars prochain.
Pendant toute la période hivernale, comprise entre le 1er novembre dernier et le 31 mars prochain, les automobilistes qui circulent dans certaines zones montagneuses du territoire français, comme les Pyrénées ou encore le Massif central en Occitanie, ont l’obligation d’équiper leurs véhicules de pneus neige. Ou bien, de posséder dans leur coffre des équipements d’hiver tels que des chaînes ou des chaussettes avec lesquels ils peuvent équiper au moins deux roues motrices.
Tous les véhicules à quatre roues sont concernés, que ce soit les voitures, les utilitaires, les camping-cars, les bus ou des poids lourds. Seuls les véhicules avec des pneus à clous ne le sont pas. L’objectif est d’améliorer la sécurité sur les routes, notamment en cas de chute de neige ou de verglas. Il est d’ailleurs nécessaire d’être vigilant à l’approche des fêtes de fin d’année, puisque de nombreux automobilistes prennent la route pour rejoindre leurs familles.
C’est le rôle des préfets de définir dans quelles communes ces équipements d’hiver sont obligatoires, ou non. En Lozère, pas besoin de vérifier si le véhicule est aux normes à chaque entrée dans une nouvelle ville, puisque l’ensemble des 152 communes de ce département du massif central est concerné par l’obligation.
Les contrevenants à cette mesure risquent une amende de 135 euros et l’immobilisation immédiate du véhicule. Après une première année de pédagogie l’an dernier, les premières sanctions étaient prévues dès le début de la période hivernale, en 2022. Cependant, le ministère des Transports a fait savoir que le décret permettant l’application des sanctions n’est pas prévu avant la fin de l’année.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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