L’Université Paul-Valéry Montpellier 3 (UPVM3) occupe la dernière position dans le classement des universités en termes de Subvention pour charge de service public (SCSP) par étudiant.
Dans une publication d’AEF Info datée du lundi 20 novembre, l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 (UPVM3) arrive en dernière position du classement des établissements universitaires en termes de Subvention pour charge de service public (SCSP) par étudiant. En effet, selon ces données, la faculté montpelliéraine serait la moins dotée de France. Cette subvention, principale source de revenus des universités, présente d’importantes disparités nationales.
L’AEF Info insiste sur les disparités. Elle explique : « En 2022, la subvention pour charge de service public par étudiant varie presque d’un à trois, entre Montpellier-III et Sorbonne université. » L‘année dernière, la SCSP par étudiant moyenne s’élève alors à 6 720 euros au niveau national, mais elle est nettement plus basse à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, s’établissant à 3 812 euros. Cette situation reflète une disparité notable, avec plus de 10 000 euros d’écart entre les universités les mieux et les moins bien dotées. L’AEF Info ajoute : « Ainsi, quand « Six universités ont une SCSP par étudiant supérieure à 9 000 euros », les quatre les moins bien dotées « ont une SCSP par étudiant inférieure à 4 000 euros ».
Entre 2016 et 2022, la SCSP par étudiant a ainsi diminué de 2,3 % au niveau national, mais l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 se distingue par une baisse plus marquée, atteignant 18,6 % sur la même période. Malgré une augmentation du nombre d’étudiants dans l’établissement montpelliérain, passant de 18 878 à 21 653 entre 2016 et 2022, la SCSP totale a diminué de 88,4 millions d’euros à 82,5 millions d’euros. Cette situation génère un sous-encadrement financier et en personnel persistant, ayant un impact significatif sur les conditions de travail au sein de l’université. Une correction substantielle de ce déficit structurel est soulignée comme nécessaire pour permettre à l’université de remplir pleinement ses missions de service public.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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