La préfecture de l’Hérault annonce des assouplissements des restrictions d’eau dans le Nord-Est du département, tandis que les niveaux d’alerte demeurent inchangés au centre.
Même en dehors de la période estivale, la gestion de l’eau reste délicate dans l’Hérault. La préfecture du département annonce ce jeudi 18 avril un allègement des restrictions d’usage de l’eau pour la partie Nord-Est du territoire et le maintien de la vigilance dans d’autres zones.
Le comité de suivi de la ressource en eau, réuni le 12 avril, a constaté une amélioration significative de l’hydrologie des cours d’eau grâce aux précipitations du 24 mars. Cette évolution positive permet de réduire partiellement les mesures de restriction dans la zone Nord-Est, s’étendant de Lodève à Lunel.
Malgré cette embellie, la prudence reste de mise. Les autorités maintiennent un niveau d’alerte pour la partie centrale du département, incluant Bédarieux, Béziers, Pézenas et Agde, en raison de nappes souterraines dont le niveau n’est pas encore stabilisé après la recharge hivernale.
Au regard des prévisions météorologiques, le préfet de l’Hérault a pris les décisions suivantes :
– maintien en alerte renforcée pour la nappe astienne, des bassins-versants de l’Orb aval et de l’Aude aval Berre et Rieu ;
– maintien en alerte des bassins-versants de l’Héraut aval et de l’Orb amont ;
– rétrogradation en vigilance pour les bassins-versants de l’Hérault amont, de la Lergue et du Jaur ;
– maintien en vigilance des bassins-versants de l’Argent double-Ognon, de la Cesse, de la nappe des molasses de Castries et du canal du Midi ;
– levée des restrictions pour les bassins-versants de l’Or et du Lez-Mosson.
– absence de restriction maintenue pour d’autres bassins, dont le Vidourle et l’Agout.
Les résidents et professionnels sont invités à consulter l’outil RestrEau 34 pour connaître les restrictions applicables à leur commune.
Avec quatre niveaux de limitation – vigilance, alerte, alerte renforcée et crise – l’Hérault adapte sa gestion de l’eau à la sévérité des conditions de sécheresse, allant de l’incitation à l’économie d’eau jusqu’à des interdictions strictes pour préserver les usages prioritaires.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires