Le préfet de l’Hérault a annoncé des mesures de soutien aux viticulteurs, confrontés à des difficultés financières. Il a notamment évoqué les dégrèvements fiscaux, les prêts bonifiés et le fonds d’urgence national.
Face à la situation difficile que traverse la filière viticole dans l’Hérault, le préfet François-Xavier Lauch a reçu une délégation de professionnels du secteur, à la demande de Jérôme Despey, président de la chambre d’agriculture. Il a fait le point sur les mesures conjoncturelles et structurelles mises en œuvre par l’Etat pour soutenir les viticulteurs, touchés par une baisse de récolte et des difficultés de commercialisation.
Parmi les aides annoncées, le préfet a indiqué que les dégrèvements de la taxe foncière non bâtie (TFNB) avaient été réalisés dans 216 communes, pour un montant total de 6,3 millions d’euros. Il a également relayé le dispositif de prêts bonifiés, qui sera mis en place début 2024, et qui permettra aux viticulteurs d’étaler leurs obligations bancaires et de libérer de la trésorerie. Un fonds d’urgence de 20 millions d’euros au niveau national a été également annoncé par le ministre de l’Agriculture pour aider les viticulteurs en grande difficulté.
Le préfet a par ailleurs rappelé l’intérêt de la réforme de l’assurance climatique multirisques, entrée en vigueur le 1er janvier 2023. Elle offre une meilleure couverture pour les aléas climatiques. Les viticulteurs assurés peuvent bénéficier d’une indemnisation plus importante de la part de l’Etat que ceux qui ne le sont pas.
Enfin, le préfet de l’Hérault s’est engagé à transmettre au cabinet du ministre les différents points soulevés par la délégation de viticulteurs sur les aides conjoncturelles et structurelles attendues. Pour rappel, le vignoble occupe 45% de la surface agricole du département. La filière viticole de l’Hérault emploie directement près de 9 000 salariés dont une part non négligeable de saisonniers (3 000 équivalents temps plein) soit 55,6% des salariés agricoles.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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Commentaires
Sauvage Sauvage le 09/09/2024 à 12:34
Il me parle aberrant de savoir qu'un comité européenne donne des subventions pour détruire les réserves des années et d'aujourd'hui avoir les subventions parce qu'il y a un manque de quantité ça me paraît une aberration totale la filière devrait se mettre au goût du jour les gens boivent moins car le vin est trop cher et mauvais en général posez-vous les bonnes questions et aider les gens qui ont réellement besoin les retraités notamment