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Hautes-Pyrénées : la famille du jeune devenu tétraplégique lors d’un match de rugby porte plainte

Héloïse Thépaut

26 juin 2023 - 10:24

Les parents du jeune devenu tétraplégique lors d’un match de rugby dans les Hautes-Pyrénées en décembre dernier ont décidé de porter plainte contre X, selon les informations de France Bleu Béarn Bigorre.

plainte rugby — Les parents du jeune devenu tétraplégique lors d’un match de rugby dans les Hautes-Pyrénées ont porté plainte. Crédit photo : licence pixabay – CC WilliamCho

Pour eux, « cette agression aurait pu être évitée ». Les parents de Mathias Dantin ont porté plainte contre X pour blessures involontaires auprès du parquet de Tarbes ce mercredi 24 mai, comme le rapporte France Bleu Béarn Bigorre. Ce jeune homme âgé de 17 ans est devenu tétraplégique après être retombé sur les cervicales à la suite d’un plaquage lors d’un match de rugby à Bagnères-de-Bigorre dans le cadre des compétitions de l’Union national du sport scolaire (UNSS) le mercredi 14 décembre dernier. Il avait été transporté à l’hôpital de Toulouse pour être opéré. En vain.

Sa famille n’a pas les moyens de couvrir ses soins

Sa famille révèle au média local qu’elle n’a, aujourd’hui, pas les moyens de couvrir l’ensemble des soins médicaux de Mathias. Elle estime que ces coûts devraient être pris en charge ou partagés avec les responsables de l’incident : le joueur auteur du plaquage, mais également l’UNSS. Cette dernière a fait un don de 20 000 euros à la famille, d’après France Bleu Béarn Bigorre. Un don insuffisant pour elle. « Avec, on n’a même pas de quoi acheter un fauteuil adapté », confie Mathias au média local. En effet le fauteuil roulant du jeune homme coûte à lui seul 35 000 euros.

Le rugby suspendu après l’accident du jeune homme

Pour rappel, l’accident de Mathias Dantin avait conduit à l’interdiction du rugby dans les collèges et lycées de toute la France. 48 heures après celui-ci, les proviseurs avaient effectivement reçu un courrier de Éducation nationale qui imposait la suspension de la pratique de ce sport sous toutes ses formes au sein des établissements scolaires. Dans une lettre adressée au président de la République, les membres du syndicat national de l’éducation physique (SNEP) avaient manifesté leur « incompréhension » concernant cette décision qu’ils jugeaient « précipitée ».