Un service minimum d’accueil sera mis en place par la Ville de Toulouse pour faire face à la journée de grève dans le secteur de l’éducation, ce jeudi 1er février.
Près de 40% des classes pourraient être perturbées par la mobilisation des enseignants et des personnels de l’Éducation nationale du jeudi 1er février, selon une projection nationale. Pour faire face à cette grève, la mairie de Toulouse prévoit un service minimum d’accueil pour les élèves de maternelle et d’élémentaire, indique-t-elle sur son site internet.
Les enfants pourront être accueillis avec un panier repas fourni par les parents dans trois écoles et deux centres de loisirs, de 8h à 18h30, sous réserve du taux d’encadrement suffisant, précise la mairie. L’inscription par les parents se fera sur site de 8h à 9h30.
Pour les élèves en maternelle qui ne pourront pas être accueillis dans leur école :
– le Centre du Petit Capitole – 153, avenue de Lardenne
– l’École Juncasse maternelle – 131, rue Louis Plana
– l’École Patte d’Oie maternelle – 87, rue de Cugnaux
Pour les élèves en élémentaire qui ne pourront pas être accueillis dans leur école :
– le Centre du Petit Capitole – 153, avenue de Lardenne
– le Centre de loisirs des Sept Deniers – 110, route de Blagnac
Les enseignants et les personnels de l’Éducation nationale sont appelés à la grève et à la manifestation par plusieurs syndicats pour dénoncer le manque de moyens, les suppressions de postes, la réforme du “choc des savoirs” et les propos controversés de la nouvelle ministre, Amélie Oudéa-Castéra.
« En Haute-Garonne, presque 200 classes n’ont pas de professeurs remplacés en décembre 2023. C’est énorme quand nous voyons que la dotation de création de postes est de zéro », explique Marie Gascard, co-secrétaire départementale de la FSU-SNUipp de la Haute-Garonne, auprès du Journal Toulousain.
Les syndicats réclament aussi une revalorisation des salaires, une amélioration de l’école inclusive, avec plus d’accompagnants des élèves en situation de handicap, et le respect de leur ministre, qui a tenu des propos jugés méprisants envers l’école publique.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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