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RSA sous condition : deux nouvelles villes d’Aveyron intègrent l’expérimentation

Héloïse Thépaut

13 mars 2024 - 10:36

Dans le cadre du développement des expérimentations du RSA (Revenu de solidarité active) sous condition, deux nouvelles villes d’Aveyron vont le tester. Les détails.

RSA condition villes Aveyron — Le RSA sous condition va être testé dans deux autres villes d’Aveyron © RVillalon / Shutterstock.com

Seules deux villes d’Aveyron le testaient. Elles sont désormais quatre. Au début du mois de mars, le gouvernement a annoncé le développement des expérimentations du RSA (Revenu de solidarité active) rénové en 2024 « en vue d’une généralisation progressive dès l’année prochaine ». Pour rappel, 18 Conseils départementaux le testaient depuis le 1er janvier 2023, dont celui de l’Aveyron qui indiquait avoir « tout mis en œuvre pour être retenu » comme territoire pilote.

29 nouveaux Départements rejoignent ainsi cette expérimentation relative à l’accompagnement rénové des allocataires du RSA. « Ce déploiement permettra de couvrir près de la moitié de la France », souligne le gouvernement dans un communiqué de presse. En plus de cela, dans 13 des 18 Conseils départementaux pilotes, la zone d’expérimentation est étendue. En effet, tout leur territoire n’était pas concerné pas cette réforme du Revenu de solidarité active.

Les nouvelles villes qui vont tester le RSA sous condition

Et l’Aveyron fait partie de ces 13 Départements. Ainsi, au sein de ce dernier, qui est le seul territoire d’Occitanie à prendre part à cette expérimentation, le RSA rénové était uniquement testé à Villefranche-de-Rouergue et Decazeville. Désormais, deux autres villes prennent part à l’expérimentation : Millau et Saint-Affrique. Elles testeront donc le RSA sous condition qui prévoit que les allocataires réalisent 15 à 20 heures d’activité par semaine pour percevoir l’allocation.

Une réforme qui semble avoir fait ses preuves, d’après le gouvernement. Ce dernier indique, dans son communiqué de presse, que « dans les départements engagés, de premiers résultats peuvent être observés ». Ainsi, sur les 21 300 allocataires du Revenu de solidarité active au sein des 18 Conseils départementaux pilotes, 40% ont accédé à un travail dans les cinq mois après leur entrée en parcours, dont 14% à un emploi durable.