Le préfet de l’Aveyron, Charles Giusti, a décidé d’interdire tout rassemblement festif à caractère musical jusqu’au 31 mai sur l’ensemble du département. Cette interdiction inclut les rave-parties, free-parties et teknivals.
Avec l’arrivée de l’été, une série de fêtes non déclarées et non autorisées se prépare selon la préfecture aveyronnaise. Le préfet du département, Charles Giusti, a donc décidé d‘interdire tout événement ressemblant aux rave-parties sur l’ensemble du territoire. Jusqu’au 31 mai, aucun rassemblement à caractère musical n’est autorisé.
Selon le préfet aveyronnais, « des rassemblements festifs non autorisés et de grande ampleur » sont susceptibles de se dérouler au cours du mois de mai. Pour éviter de « troubler l’ordre public », le préfet Charles Guisti a communiqué un arrêté ce mardi 7 mai officialisant l’interdiction de rassemblements festifs. Cette interdiction désigne en particulier les fêtes du style rave-party, free-party et teknivals.
La non-déclaration de manifestation étant un délit, le préfet insiste sur les sanctions qu’encourent les participants ou les organisateurs de ces fêtes. Notamment la saisie du matériel en vue de sa confiscation par le tribunal. Les véhicules transportant du matériel de sonorisation sont également interdits de circuler dans le département.
D’autres préfectures ont pris des décisions similaires pour des périodes plus ou moins longues, comme dans la région Grand Est et du Bas-Rhin ou encore dans le Maine-et-Loire. Pourtant, une rave-partie est organisée dans ce département depuis mercredi 8 mai sur un terrain agricole dans le secteur de Parnay. La préfecture, qui a du mal à estimer l’affluence exacte, évoque autour de 7 000 personnes, selon des reconnaissances aériennes. Aucun incident majeur n’a été signalé, mais la gendarmerie veille au grain. L’événement devrait se poursuivre jusqu’à dimanche.
Le département de l’Aveyron et plus particulièrement le plateau du Larzac sont connus pour être prisés des fêtards. La dernière rave-party date du 13 avril dernier et se tenait sur le plateau du Larzac. Elle a rassemblé pas moins de 3 000 participants durant plusieurs jours. L’événement avait été placé sous haute surveillance et les amateurs de fêtes en plein air n’avaient causé aucun incident. En 2016, une rave-party similaire s’était tenue et avait également nécessité un important dispositif de forces de l’ordre. Aucun incident n’avait été relevé non plus.
Meïssa Hadjeb (ISJT)
Journal Toulousain
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