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Narbonne : la crèche “Babilou” n’a pas encore de date de réouverture

Bryan Faham

4 janvier 2024 - 16:04

La crèche “Babilou” de Narbonne Sermet, fermée administrativement depuis le 18 décembre, ne rouvrira pas le 8 janvier 2024 comme annoncé par la direction. Les autorités doivent encore s’assurer que plusieurs dysfonctionnements ont été réglés.

Il n’y a pas encore de date pour la réouverture de la crèche “Babilou” de Narbonne Sermet, gérée par le groupe Evancia Babilou. Contrairement à l’annonce faite par la direction aux familles, l’établissement ne rouvrira pas le 8 janvier 2024. La préfecture de l’Aude et le conseil départemental ont publié un communiqué rappelant sa fermeture administrative pour une durée de trois mois depuis le 18 décembre 2023.

La crèche fermée pour des dysfonctionnements persistants

La décision de fermeture, prise par le préfet de l’Aude, fait suite à plusieurs visites du service départemental de la protection maternelle et infantile (PMI) effectuées en juin, juillet, novembre et décembre 2023. Ces visites ont révélé « des manquements graves et répétés aux obligations réglementaires sur l’organisation et le fonctionnement de la crèche ». Parmi eux, l’insuffisance de l’encadrement et des qualifications du personnel, des installations inadéquates et des conditions de fonctionnement générales dégradées.

La préfecture audoise précise que ces dysfonctionnements persistent depuis plusieurs mois, et ne garantissent pas la sécurité physique et psychique des enfants accueillis. La fermeture administrative vise à remédier à ces lacunes.

Une situation qui aurait pu être évitée

Après la fermeture, le groupe Evancia Babilou a soumis des documents justificatifs le 26 décembre 2023 en vue de mettre la crèche en conformité. « Les services du conseil départemental de l’Aude étudient actuellement ces documents », selon la préfecture. La crèche ne pourra rouvrir que lorsque toutes les garanties de sécurité et de qualité d’accueil auront été fournies.

Les services de l’État et du Conseil départemental « regrettent cette situation » et soulignent que celle-ci « aurait pu être évitée » si la direction de Babilou avait pris les mesures nécessaires dès les premiers signalements « il y a plus de six mois ».