En ce début d’année 2024, la Ville de Narbonne renforce les procédures pour faire face aux immeubles en péril. Son objectif est de pouvoir « intervenir lorsque la situation est de nature à porter atteinte à la sécurité des personnes et afin de les protéger d’un risque d’accident ».
La Ville part à la chasse des bâtiments dangereux pour la sécurité publique. Narbonne, à travers la Direction Hygiène, Sécurité et Santé Environnementale (HSSE), prend des mesures pour assurer la préservation du patrimoine et lutter contre les immeubles en péril. Des bâtiments privés dégradés, principalement dans le centre historique, font l’objet d’une attention particulière depuis quelque temps. La direction HSSE souhaite mettre en œuvre des procédures lorsque la situation présente un risque pour la sécurité des personnes. Quelles sont-elles ?
Face à une augmentation des procédures ces dernières années, la direction HSSE a élaboré un guide destiné aux propriétaires, disponible sur le site de la ville. Celui-ci permet de les informer sur les risques et les solutions d’accompagnement. En cas de signalement d’un bâtiment dangereux, la direction HSSE fait appel à un inspecteur salubrité pour évaluer la situation. La Ville ajoute : « Se pose ainsi la question du devenir de ces immeubles et la prise de conscience des propriétaires ou nouveaux acquéreurs en quête d’investissement. »
Actuellement, 26 procédures sont en cours à Narbonne, dont 25 en centre-ville, en particulier dans la rue du Pont des Marchands, et une à Narbonne-Plage. Ces actions ont alors permis de mettre à l’abri 20 personnes avec l’aide du CCAS pour l’accompagnement social des familles à héberger. La Mairie précise : « L’entretien de ces ouvrages et la réparation des désordres dès leur apparition sont essentiels face à des structures composées essentiellement de bois, ce qui accroît les risques de gonflement et pourrissement avec l’humidité ou encore la présence d’insectes xylophages pouvant détériorer les capacités mécaniques des éléments. » En cas de travaux, une autorisation du syndicat de copropriété et de la direction de l’Urbanisme est nécessaire.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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